Mayotte : une île tiraillée entre mémoire coloniale romancée et violente réalité
Mayotte est une île de l’océan indien, située entre Madagascar et l’Afrique, île la plus à l’Est de l’archipel des Comores, elle ne mesure que 374km² mais est le théâtre de bien des aventures. Guerres de pouvoirs, réalité historique remaniée pour correspondre aux intérêts des élites coloniales, Mayotte et sa population sont le fruit d’une histoire complexe que nous ne saurions résumer en un seul article. Mais pour mieux comprendre les enjeux actuels de ce territoire il faut regarder en arrière et porter un regard critique sur la colonisation et l’impérialisme français.
I- Mayotte, une guerre coloniale au service des plus riches
Mayotte est devenue colonie française en 1841 à la suite de sa vente par le sultan Andriantsoly (Sultan de Mayotte de 1832 à 1843). C’est un point stratégique très convoité par les européens à l’époque en raison de sa localisation sur la route commerciale des Indes1. Le 9 décembre 1846, une ordonnance royale portant sur l’abolition de l’esclavage est promulguée à Mayotte. Appliquée en 1848, elle provoque une fuite des maîtres des plantations et de leurs esclaves obéissants, qui espèrent trouver ailleurs des terres à mettre en valeur sans cette contrainte. La France va utiliser l’île pour prendre le contrôle de l’ensemble de l’archipel des Comores. Alors que les quelques familles régnantes de l’Archipel, souvent liées entre elles par le sang, se disputaient le droit de mener la destinée du pays (Elbadawi, 2001), la France en profita pour conclure des accords avec les différents puissants. «Les sultans ont vendu leurs îles, même s’ils ont été le plus souvent les victimes de ruses de la part du colonisateur», d’après l’historien Mahmoud Ibrahim (ibid.). A la suite de cette guerre intestine dite des Sultans Batailleurs, les sultanats de la Grande Comore, Mohéli et Anjouan deviennent des protectorats2 sous la direction du gouverneur de Mayotte en 1886, tandis que Mayotte, quant à elle, garde son statut de colonie3.
Après cela, Mayotte connaîtra de nombreuses difficultés, vidée de sa population dû aux pillages et à la fuite des maîtres, elle sera rattachée avec le reste de l’archipel à l’administration Malgache. Noyée dans l’immense gouvernement français de Madagascar, elle échappera aux difficultés rencontrées par les autres colonies pendant l’apogée coloniale française de 1930 (Contributeurs au projet Wikimédia, 2025e).
Le vent des indépendances qui souffle dans les colonies françaises d’Afrique conduit Paris, en 1946, à rattacher Mayotte aux autres îles des Comores sous un statut de Territoire d’Outre-mer (T.O.M), ayant pour chef-lieu Dzaoudzi4. Par la suite, le référendum constitutionnel comorien de 1958 a lieu afin de permettre à la population de se prononcer sur la constitution de la Vème République visant notamment à faire du territoire des Comores un pays membre de la Communauté française. Le projet soumis à référendum reçoit une large majorité des suffrages. En effet, les élites locales favorables à l’indépendance considèrent que les Comores ne sont pas prêtes pour cette dernière car économiquement non autosuffisantes. Cette nouvelle constitution permet cependant d’obtenir une autonomie non négligeable.
En 1974 un nouveau référendum est organisé par la France dans l’archipel des Comores: «Souhaitez-vous que le territoire des Comores devienne indépendant ?». Ce référendum initialement prévu pour être interprété pour l’ensemble de l’archipel sera finalement comptabilisé île par île pour servir les intérêts de la France. En effet, sur l’ensemble de l’archipel, près de 95% des votants demandent l’indépendance mais si le compte se fait de manière différenciée, à Anjouan, Grande Comore et Mohéli, plus de 99% de la population s’exprime pour l’indépendance; à contrario, à Mayotte, 63% de la population se positionnent contre l’indépendance des Comores. Des négociations commencent à Paris pour savoir si Mayotte doit rester française ou non, mais en octobre 1975, l’Organisation des Nations Unies (ONU) reconnaît l’État comorien dans les limites définies avant 1975, mettant un point final à la négociation laborieusement ouverte. Malgré cette décision, la France garde la main mise sur Mayotte et organise un référendum spécial le 8 février 1976 où les habitants de Mayotte confirment encore plus massivement leur premier vote avec plus de 90 % contre l’indépendance. Le parlement français entérine les votes mahorais le 24 décembre 1976 et Mayotte devient une collectivité territoriale au statut provisoire initialement prévu pour cinq années. L’assemblée générale des Nations unies et l’Union africaine5 condamnent et menacent la France sans succès. Entre 1977 et 1978, une intervention de couverture militaire est organisée. Mayotte devient une base militaire française pour justifier ses interventions dans la région jusque-là délaissée. En 1979, le parlement étend pour une nouvelle période quinquennale le statut de la collectivité de Mayotte, qui se voit dotée d’un statut spécial et un peu bricolé de « collectivité d’outre-mer à statut particulier ». Au début des années 2000, le gouvernement Chirac et Jospin concoctent un calendrier pour la marche progressive de Mayotte vers le statut de Département d’Outre-mer. Mayotte deviendra département français en 2011 suite à un référendum en 2009, mais cela ne lui octroie pas nécessairement les mêmes droits. Six exceptions demeurent sur le droit français à appliquer à Mayotte (impôts, propriété immobilière, droit du travail, etc.).
II- Une départementalisation au service des colons
La départementalisation a été porteuse d’espoir à Mayotte. Le roman national Mahorais s’est construit sur son particularisme vis-à-vis des autres îles de l’archipel.
Les élites locales comptaient parmi elles des Réunionnais et des Métropolitains dont l’intérêt était de faire de Mayotte une deuxième île de la Réunion (Idriss, 2014). L’histoire de Mayotte et de sa colonisation s’est structurée et se structure encore sur les bases d’une histoire bourgeoise, construite et façonnée de sorte à diviser les habitants de l’archipel (Gros, 2023 ; Idriss, 2014). Les Mahorais ne sont pas comme les comoriens et n’ont rien à leur envier puisqu’ils ont la France à leur côté. Pourtant, la départementalisation de l’île en 2011 après un combat acharné de la part du Mouvement Populaire Mahorais et des élites locales n’a pas répondu aux attentes. En septembre 2011, les habitants de l’île descendent dans la rue pour protester et obtenir les mêmes aides qu’en Métropole et obtiendront notamment le droit au Revenu de Solidarité Active (RSA) à partir du 1er janvier 2012 mais seulement à 25% (soit 125€ par mois pour une personne seule) d’après un article de Laurent Canavate pour Le Monde (2011). Encore aujourd’hui une personne seule ne touche que 378€ par mois, loin de la République une et indivisible prônée par nos dirigeants.
Cette départementalisation s’est opérée officiellement en 2011, en 2014 le président de la république François Hollande crée un groupe de travail qui produira un dossier : Mayotte 2025 une ambition pour la République. Ce document définit différents axes de développement pour l’île française et donne les objectifs sur 10 ans du développement de l’île. Ce dossier est plein de promesses, par exemple, le second point aborde le code du travail : “Étendre et adapter à Mayotte certaines dispositions législatives et réglementaires non encore applicables à Mayotte en transposant le code du travail, le cas échéant avec les adaptations nécessaires”, mais quelles adaptations aujourd’hui? Un SMIC (Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance) fixé à 8,04 € brut par heure au premier janvier 2024 contre 11,88 € brut par heure en métropole, la force de travail des mahorais vaut visiblement moins que celle d’un métropolitain. Et ce point n’en est qu’un parmi tant d’autres que nous ne pourrons pas détailler dans cet article. Le développement de l’île française prévu par ce document est loin d’être achevé, d’après l’INSEE (Institut National de la Statistique et des Études Économiques) le revenu annuel médian par personne à Mayotte est de 3 140€ en 2021 alors que la médiane métropolitaine est de 24 330€, de plus, la somme des inactifs et des chômeurs représente plus de 50% de la population (pour la population de 15 à 64 ans) à Mayotte contre 17% en moyenne en France.
Tous ces constats nous permettent d’illustrer la partie immergée de l’iceberg, Mayotte a évolué en département français, mais la situation de la population, elle, n’a pas changé. La population mahoraise n’a pas désespérée malgré tout, depuis 2011 les mobilisations s’enchaînent en 2015, 2016, 2018: ce sont des grèves générales la plupart du temps contre la vie chère ou pour les même droits qu’en métropole6.
III – Chido, révélateur de la violence envers les populations vivant sur l’île.
Le 14 décembre 2024, Mayotte passe en alerte violette cyclonique (« confinement strict de l’ensemble de la population, y compris des services de secours et de sécurité et tous les agents mobilisés à la gestion de la crise »), la population peine à y croire et certaines rumeurs dissuadent les habitants de se mettre en sécurité (Abzouz, 2025 pour Mediapart). En effet, les centres d’hébergement d’urgence ouverts en prévision du cyclone, au nombre de 71 et accessibles par des navettes, restent quasiment vides. Pour cause, les immigrés sans papiers — majoritairement comoriens — vivant dans les bidonvilles ont cru à une rumeur selon laquelle “ce serait un piège qu’on leur tendait […] pour les ramasser et les conduire hors des frontières“. Ces refuges sont en outre peu attractifs en raison de leur sous-équipement : ils ne disposent souvent d’aucun lit de camp et sont insuffisamment pourvus en sanitaires et en provisions alimentaires. A la suite du cyclone, les dégâts constatés sont colossaux: « La totalité de l’habitat précaire est détruite sur l’île, il n’y a plus rien debout », annonce le centre opérationnel départemental le lendemain dans un point de situation. Les constructions “en dur” ne sont pas épargnées non plus, le CHM (Centre Hospitalier de Mayotte) a été partiellement inondé, une partie de sa toiture s’est envolée et au lendemain de cette catastrophe il ne pouvait fonctionner qu’à 50% de ses capacités. Le parc scolaire a été affecté en totalité, 40 % des établissements scolaires sont inutilisables à la sortie du cyclone et une partie de ceux-ci était mobilisée pour héberger des sinistrés. Finalement, au lendemain du cyclone Chido, plus de 80% des habitants sont privés d’électricité et plus de 70% d’eau potable, 95% du territoire mahorais est privé d’internet mobile.
Nous pouvons donc constater un bilan catastrophique à la sortie de ce cyclone, et aurions pu espérer une réaction importante du gouvernement afin de trouver des solutions à court, moyen et long terme. Malheureusement ce ne fut pas le cas, les réactions du gouvernement sont toutes plus aberrantes les unes que les autres. Le lundi 16 décembre, François Bayrou (premier ministre) prend la décision de se rendre à Pau afin d’assister au conseil municipal de la ville dont il est maire plutôt que de rester à Paris pour assister physiquement à la réunion interministérielle de crise consacrée à Mayotte. C’est ensuite au tour d’Emmanuel Macron (président de la république) qui, en déplacement à Mayotte, suite à une huée de la population à son égard, dira aux mahorais “si c’était pas la France vous seriez 10 000 fois plus dans la merde !”. Quelques jours plus tard, Elisabeth Borne (ministre de l’éducation) en déplacement à Mayotte est interpellée par deux professeurs la questionnant sur le manque d’aides de l’État pour l’éducation à la suite du cyclone, sa réaction sera simple, leur tourner le dos et s’en aller. Voilà ce que le gouvernement offre aux mahorais à la suite de cette catastrophe, du mépris.
Mais ces réactions ne sont pas inattendues, loin de là, elles ne sont que le miroir de ce qui se passe tous les jours à Mayotte quand ce n’est pas Chido qui détruit les bidonvilles, c’est le gouvernement qui s’en occupe via des opérations comme Wuambushu (“reprise” [en main] en mahorais). L’opération Wuambushu est une opération policière française à Mayotte en 2023, visant à expulser les étrangers en situation irrégulière, à détruire les bidonvilles et à lutter contre la criminalité dans l’archipel. Mise en place par Gérald Darmanin (lorsqu’il était ministre de l’intérieur), l’objectif initial est de procéder à 20 000 expulsions en deux mois. Pour ce faire, un total de 1 800 policiers et gendarmes sont mobilisés pour l’opération, un dispositif inédit dans l’histoire de la République selon ses propos. Plusieurs mois après le début de l’opération, celle-ci est décrite dans la presse comme un échec.
Ces expulsions sont en partie empêchées par l’Union des Comores qui fermera ses frontières maritimes. Gérald Darmanin, lui, y voit une réussite et continue dans le même objectif en mettant en place une seconde opération en 2024: “Mayotte place nette”. Celle-ci a globalement les mêmes objectifs et amènera le même bilan, une île toujours plus secouée par les affrontements et l’insécurité.
Aujourd’hui, le discours du Rassemblement National (RN) est le seul qui semble acceptable pour une population délaissée et malmenée depuis des années… Ils profitent effectivement de la situation pour faire valoir leur discours contre les migrants que les Mahorais tiennent en partie pour responsables de la situation catastrophique de l’île. Pourtant, les propositions qu’ils portent pour l’île n’ont rien de révolutionnaire par rapport à celles des gouvernements successifs. Marine Le Pen avait d’ailleurs salué le plan d’urgence proposé par le gouvernement Bayrou en février 2025 (Legavre-Jérôme, 2025). Ce plan comporte plusieurs propositions (vie-publique.fr, 2025) comme reconstruire les bâtiments détruits à l’identique, allant jusqu’à passer outre les réglementations et donc à reconstruire des infrastructures inadaptées aux catastrophes naturelles pouvant se répéter sur l’île ; réglementer la vente de tôles pour empêcher les plus vulnérables de se construire des abris de fortune ; proposer des prêts à taux 0 pour les mahorais souhaitant reconstruire leur logement (dans la limite de 50 000€ sur 20 ans), etc. Ces solutions ne répondent pourtant pas aux besoins des habitants.
Le Parti Communiste Français (PCF) (2024) plaide pour renforcer les services publics afin de garantir la sécurité des Mahorais. Il propose également la co-construction d’un partenariat avec les Comores. Pour le PCF, ce n’est qu’en construisant des solutions avec tout l’archipel que nous pourrons sortir par le haut de cette situation et en trouvant des solutions notamment vis-à-vis du problème de l’eau qui se fait de plus en plus rare sur l’île.
Concernant l’insécurité, la seule “solution” qu’apportent la droite et l’extrême-droite est le renvoi des comoriennes et comoriens sur Grande Comore. Pourtant, l’instauration du visa Balladur en 1995 visant à mettre en place une frontière administrative dans l’archipel des Comores, la recrudescence des contrôles et des expulsions des migrants ou encore les opérations Wuambushu en 2023 n’ont pas endigué le flux migratoire en cours sur Mayotte. Au contraire, le nombre de sans-papiers vivant sur le territoire augmente d’années en années passant de 119 726 en 2017 à 179 027 en 2024 (Servière, 2024).
Le sénateur mahorais Saïd Omar Oili (PS, ex-LREM) s’est, lui, opposé à la proposition de loi des députés LR visant à restreindre une nouvelle fois le droit du sol à Mayotte en mars 2025 (Barbarit, 2025). Il estime que cette loi n’empêchera pas les migrants de continuer d’affluer sur le territoire mais propose « la suppression des cartes de séjour territorialisées pour les étrangers en situation régulière » pour permettre aux Comorien.ne.s de circuler librement dans les DROMs et en métropole afin de permettre l’absorption de toutes ces personnes.
En conclusion, un autre horizon est possible pour Mayotte. Construite dans le particularisme et la haine de ses sœurs -Anjouan, Mohéli et Grande Comore- l’île de Mayotte s’est isolée au profit des colons et au détriment de la population Mahoraise. Les sacrifices sont nombreux et les contreparties bien maigres. Pour reconquérir sa souveraineté et permettre aux Mahoraises et Mahorais de réellement choisir leur destin, il faut leur permettre de comprendre et s’approprier leur Histoire en cassant avec le roman national construit de toutes pièces par les colons. De nombreuses solutions peuvent être portées, à commencer par avoir les mêmes droits qui régissent la métropole.
Sources :
- Abzouz, Y. (2025, January 6). « C’est un carnage » : scènes de dévastation à Mayotte après le passage du cyclone Chido. Mediapart. https://www.mediapart.fr/journal/france/151224/c-est-un-carnage-scenes-de-devastation-mayotte-apres-le-passage-du-cyclone-chido
- Barbarit, S. (2025, March 25). Droit du sol à Mayotte : le Sénat assouplit la proposition de loi de l’Assemblée. Public Sénat. https://www.publicsenat.fr/actualites/parlementaire/droit-du-sol-a-mayotte-le-senat-assouplit-la-proposition-de-loi-de-lassemblee
- Canavate, L. (2011, October 7). Mayotte paralysée par des manifestations contre la vie chère. Le Monde.fr. https://www.lemonde.fr/societe/article/2011/10/07/mayotte-paralysee-par-des-manifestations-contre-la-vie-chere_1584235_3224.html
- Carayol, R. (2025, January 6). À Mayotte, un drame écrit d’avance. Mediapart. https://www.mediapart.fr/journal/france/161224/mayotte-un-drame-ecrit-d-avance
- Contributeurs aux projets Wikimedia. (2024, December 2). Protectorat. https://fr.wikipedia.org/wiki/Protectorat
- Contributeurs aux projets Wikimedia. (2025a, March 16). Route des Indes. https://fr.wikipedia.org/wiki/Route_des_Indes
- Contributeurs aux projets Wikimedia. (2025b, March 10). Union africaine. https://fr.wikipedia.org/wiki/Union_africaine
- Contributeurs aux projets Wikimedia. (2025c, March 24). Cyclone Chido. https://fr.wikipedia.org/wiki/Cyclone_Chido
- Contributeurs aux projets Wikimedia. (2025d, January 18). Opération Wuambushu. https://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Wuambushu
- Contributeurs aux projets Wikimedia. (2025e, March 15). Histoire de Mayotte. https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_Mayotte
- Département de Mayotte (n.d.). Département de Mayotte. https://www.mayotte.fr/le-conseil-departemental/institution/historique
- Doux, J. (2024, August 1). Après « Place Nette », Mayotte attend toujours de retrouver le calme. Ouest-France.fr. https://www.ouest-france.fr/mayotte/apres-place-nette-mayotte-attend-toujours-de-retrouver-le-calme-77fc988a-5004-11ef-a7c4-aadce4c8cac1
- Durand, A. (2016, April 14). Grève générale et émeutes urbaines : comprendre la situation à Mayotte. Le Monde.fr. https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/04/14/greve-generale-et-emeutes-urbaines-comprendre-la-situation-a-mayotte-en-4-points_4901646_4355770.html
- Écoles, R. D. (n.d.). L’organisation des colonies. https://www.cap-concours.fr/donnees/enseignement/preparer-les-concours/les-epreuves-du-crpe/l-organisation-des-colonies-mas_his_58
- Elbadawi, S. (2001). RFI – Comores – La déstabilisation permanente. http://www1.rfi.fr/actufr/articles/017/article_7824.asp
- Franceinfo. (2018, March 13). Crise à Mayotte : pourquoi l’île française est en grève générale depuis près d’un mois. Franceinfo. https://www.francetvinfo.fr/economie/greve/crise-a-mayotte-pourquoi-l-ile-francaise-est-en-greve-generale-depuis-pres-d-un-mois_2650034.html
- Gros, D. (2023). La fiction de la frontière : le cas de Mayotte. Plein droit, 139(4), 15-18. https://doi.org/10.3917/pld.139.0019.
- Idriss, M. (2014). « Mayotte département », la fin d’un combat ? Afrique Contemporaine, 247(3), 119–135. https://doi.org/10.3917/afco.247.0119
- La Cimade. (2022, June 16). Quelques éléments d’analyse sur le Visa Balladur. La Cimade. https://www.lacimade.org/quelques-elements-danalyse-visa-balladur
- La Rédaction. (2015, November 4). Grève générale. “Le rapport de force a changé” – Mayotte Hebdo. Mayotte Hebdo. https://www.mayottehebdo.com/actualite/en_bref/greve-generale-le-rapport-de-force-a-change/
- Legavre-Jérôme, U. (2025, January 14). Marine Le Pen au chevet de Mayotte, un territoire électoral crucial pour le RN. Les Echos. https://www.lesechos.fr/politique-societe/politique/marine-le-pen-au-chevet-de-mayotte-un-territoire-electoral-crucial-pour-le-rn-2140339
- L’essentiel sur. . . Mayotte | Insee. (n.d.). https://www.insee.fr/fr/statistiques/4632225
- Louis, A. (2024, December 20). «Si c’était pas la France, vous seriez 10 000 fois plus dans la merde !» : les propos de Macron à Mayotte ne passent pas. Libération. https://www.liberation.fr/politique/si-cetait-pas-la-france-vous-seriez-10-000-fois-plus-dans-la-merde-les-propos-de-macron-a-mayotte-ne-passent-pas-20241220_TFRN3C54CJA6VE36Q7BO6MG7II/
- Mayotte 2025, une ambition pour la République. (n.d.). Les Services De L’État à Mayotte. https://www.mayotte.gouv.fr/Actions-de-l-Etat/Amenagement-du-territoire-Politique-de-la-Ville-et-Cohesion-Sociale/Mayotte-2025-une-ambition-pour-la-Republique
- Mayotte Recrute. (2024, October 3). Quels sont vos droits en tant que salarié à Mayotte : Guide pratique. Mayotte recrute. https://mayotterecrute.fr/conseils/quels-sont-vos-droits-en-tant-que-salarie-a-mayotte-guide-pratique
- Nodinot, A. (2024, April 17). « Place nette » à Mayotte : après Wuambushu, Darmanin re-rase gratis. L’Humanité. https://www.humanite.fr/politique/mayotte/place-nette-a-mayotte-apres-wuambushu-darmanin-re-rase-gratis
- Paul, O. (2018, March 11). Archives d’Outre-mer – 2011 : Mayotte secouée par 3 mois de crise. Outre-mer La 1ère. https://la1ere.francetvinfo.fr/archives-outre-mer-2011-mayotte-secouee-3-mois-crise-567109.html
- PCF. (2024, February 13). Mayotte : répondre aux graves problèmes vécus par les Mahorais·es ne nécessite pas la mise en cause de l’unité de la République ! Site Internet du PCF. https://www.pcf.fr/mayotte
- Servière, S.-F. (2024). Mayotte : les chiffres clés d’une situation explosive. Fondation IFRAP. https://www.ifrap.org/etat-et-collectivites/mayotte-les-chiffres-cles-dune-situation-explosive
- vie-publique.fr. (2025, March 4). Loi du 24 février 2025 d’urgence pour Mayotte. https://www.vie-publique.fr/loi/296777-loi-durgence-pour-mayotte-24-fevrier-2025
Pour aller plus loin :
- Départementalisation de Mayotte : sortir de l’ambiguïté, faire face aux responsabilités – Sénat. (2008, November 27). Sénat. https://www.senat.fr/rap/r08-115/r08-115.html
- Histoires Crépues (Réalisateur). (2025, mars 16). Mayotte : La France a-t-elle divisé les Comores ? [Enregistrement vidéo]. https://www.youtube.com/watch?v=WNWQPfQtxNo
Notes
- Route commerciale directe entre l’Europe et les Indes orientales. (Contributeurs au projet Wikimedia, 2025a) ↩︎
- “Le protectorat est un régime politique constituant l’une des formes de sujétion coloniale. Il diffère de la colonisation pure et simple en ce que les institutions existantes, y compris la nationalité, sont maintenues sur un plan formel, l’État protecteur assumant la gestion de la diplomatie, du commerce extérieur et éventuellement de l’armée de l’État sous protectorat.” (Contributeurs au projet Wikimedia, 2024) ↩︎
- “Le terme « colonisation » englobe une grande variété de statuts juridiques. Lorsqu’un territoire est sous la coupe d’une puissance européenne, la métropole, il s’agit d’une colonie. Celle-ci ne dispose d’aucune liberté ni d’aucune souveraineté ; elle ne participe pas à sa propre administration.” (Ecoles, R., D., n.d.) ↩︎
- Dzaoudzi est “la capitale” de Petite Terre, c’est là où il y a notamment l’aéroport de Mayotte. ↩︎
- Organisation intergouvernementale d’Etats Africains, “ses buts sont d’œuvrer à la promotion de la démocratie, des droits humains et du développement à travers l’Afrique, surtout par l’augmentation des investissements extérieurs par l’intermédiaire du programme du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD). Ce programme considère que la paix et la démocratie sont des préalables indispensables au développement durable. L’un des objectifs de l’UA consiste en la création d’une banque centrale de développement.” (Contributeurs Wikimedia, 2025b) ↩︎
- Liste non exhaustive. ↩︎