Si la gauche échoue, la droite sème le chaos

L’élection de Bruno Retailleau à la tête du parti Les Républicains (LR), le 18 mai dernier1, propulse la droite dans une nouvelle dynamique. Celle-ci laisse craindre aux citoyens et autres administrés une réaction violente à tous les mouvements d’émancipation portés, çà et là, par les classes populaires.

Dans cette optique, les scrutins municipaux du printemps 2026 revêtent un enjeu renforcé. Quiconque voit plus loin que le bout de son nez sait qu’il s’y joue moins la gouvernance de l’échelon territorial le plus proche des habitants que la recomposition profonde du paysage politique français2.

Nul ne peut ignorer qu’en 2027 s’achèvera le décennat d’Emmanuel Macron à l’Élysée. La porte-parole du gouvernement lui-même, composé des premiers fidèles au chef de l’État et de figures de la droite traditionnelle, prédit la fin du macronisme dans les mois à venir3. Que Sophie Primas professe cette intime conviction sur le plateau de CNews, chaîne dite d’information appartenant à la galaxie Bolloré, n’est pas un hasard.

Mme Primas est une alliée de Bruno Retailleau4 , actuel ministre de l’Intérieur et nouvel homme fort de la droite. Ce camp politique, éparpillé façon puzzle au lendemain des élections législatives anticipées et de la victoire relative de la coalition de gauche du Nouveau Front Populaire (NFP), s’est réunifié à la faveur de l’ultime virage à droite du Président de la République, celui-là même qui l’a amené à nommer place Beauvau M. Retailleau, poulain vendéen de l’ultra-réactionnaire Philippe de Villiers voici encore quinze ans5.

Autant dire que M. Macron a décidé de confier les rênes du pays à l’extrême-droite. Ce que ses réels patrons, la classe capitaliste des milliardaires français, lui avaient intimé de provoquer par la dissolution, à savoir la mise en place d’un gouvernement nationaliste en cas de victoire du Rassemblement National (RN) au scrutin du 7 juillet, scénario défait par la puissante mobilisation citoyenne, le chef de l’État l’aura réalisé par une alliance absurde d’un point de vue démocratique avec les forces réactionnaires des LR, pourtant en bien mauvaise posture lors des législatives quand leur propre patron, Eric Ciotti, avait rallié Marine Le Pen et Jordan Bardella6.

Sous le gouvernement Barnier et plus encore sous celui du Premier ministre François Bayrou, Bruno Retailleau fait la pluie et le beau temps7. En l’espace de quelques mois, il aura conduit la politique la plus ouvertement xénophobe par la criminalisation des réfugiés8, précipité la France dans un conflit diplomatique ouvert avec l’Algérie, fait de l’islam l’ennemi numéro un à abattre sous couvert de combattre tour à tour « l’islamisme », « l’islam radical », « l’islam politique » ou le « frérisme”9 , et enfin planté les germes d’une déchirure terrible dans la communauté nationale, seule reconnue par la République et dont les pans sont dressés les uns contre les autres sur des considérations essentialistes10. Tout cela, M. Retailleau l’a fait avec l’assentiment, si ce n’est le soutien franc, des députés RN.

Le projet de la nomination de M. Bardella à Matignon, fomenté par la classe dirigeante, a été déjoué par le suffrage universel aux élections législatives connaissant le plus fort taux de participation depuis 199711, voyant la victoire du front républicain ? Alors la classe dirigeante s’est employée à faire exploser le front républicain, bien aidée par un NFP qui a commis, tant par son intransigeance programmatique dans une configuration défavorable que par son renoncement à prendre la mesure du coup d’Etat tranquille et de l’illégitimité des gouvernements en place depuis le 8 juillet, la faute d’avoir abandonné l’idée de gouverner.

Le rêve caressé par Vincent Bolloré, mécène avec Pierre-Edouard Stérin de l’union des droites12, comprendre des héritiers de De Gaulle aux enfants de Pétain, pour lequel avait été missionné Eric Zemmour dans la dernière élection présidentielle, se produit désormais au sommet de l’Etat sous l’égide de M. Retailleau. Saisir cette dynamique est essentiel pour appréhender sérieusement les prochaines élections municipales.

Un animal politique éprouvé verrait en un coup d’oeil que les scrutins communaux de 2026 sont au moins un marche-pied pour l’élection présidentielle de 2027 et plus globalement une marche décisive dans la restructuration politique. Si notre rédaction a été, par deux fois ces deux dernières semaines, sévèrement critique à l’égard de la gauche dans son approche des municipales, c’est bien parce que le camp du progrès humain ne semble pas prendre la mesure de ce qui se joue dans les prochains mois.

A Angers, ville de Christophe Béchu, numéro deux du parti Horizons d’Edouard Philippe, lequel ne cache pas sa « bromance » avec Bruno Retailleau13, les formations de gauche dessinent à ce jour un scénario sensiblement identique à celui des précédentes élections de 2020. Il y a cinq ans, trois listes de gauche se livraient concurrence pour mieux faire réélire dès le premier tour le chantre de la droite traditionnelle, catholique et néolibérale de l’Ouest. Combien de projets à gauche (et pas d’extrême-gauche, Lutte Ouvrière mise à part) se préparent parallèlement et activement à composer une liste, préparer un programme, imprimer tracts et affiches, les distribuer et coller, affirmer leurs divergences pour quelques ambitions égocentriques ou quelques grands électeurs aux scrutins sénatoriaux ? Trois.

Bien entendu, cela ne serait qu’un épiphénomène si ce n’était pas décliné, de façon variable mais similaire, dans toutes les grandes villes de France. L’incapacité à gouverner du NFP, coalition rassemblant toute la gauche de rupture avec le néolibéralisme macroniste et de combat contre le nationalisme lepéniste, a peu à peu détourné toutes ses composantes de cette stratégie pourtant gagnante. 

Orphelines d’une stratégie unitaire à même de garantir la première place aux scrutins nationaux, sinon le premier rempart au fascisme rampant, les formations de gauche sont retombées dans leurs couloirs spécifiques à chacune, espaces qui présentent l’avantage d’être confortables et l’inconvénient de garantir la défaite. Face à elles, la droite se présente en rangs serrés idéologiquement, le pseudo-vernis social du RN ne résistant pas aux sirènes du pouvoir politique sous le capitalisme14, le pseudo-progressisme sociétal du « centre-droit » volant en éclats sous la déferlante idéologique réactionnaire15.

L’exercice du pouvoir, à l’échelon local, par les différents courants de la droite permettent de mesurer toutes leurs convergences : de l’austérité des services municipaux – à la seule exception de la police – jusqu’à l’assèchement des subventions aux associations porteuses du principe de dignité, telles que la Ligue des Droits de l’Homme et le Secours Populaire. Bien peu d’éléments, si ce n’est encore la tonalité des discours, séparent en réalité la politique conduite par Steeve Briois à Hénin-Beaumont16 de celle menée par Christian Estrosi à Nice17.

Si un homme, et particulièrement un édile, incarne depuis des années l’aspiration à l’union des droites, considérant – à juste titre – que tous les courants conservateurs ne trouveront de lendemain que dans la réaction la plus radicale, c’est Robert Ménard. Le maire de Béziers a multiplié les propos outranciers et les actes confinant à l’inhumanité coupable. 

Ancien président décrié de Reporters Sans Frontières, M. Ménard s’engage progressivement à l’extrême-droite en cultivant sa posture d’iconoclaste. Après avoir signé l’ouvrage intitulé Vive Le Pen ! en 2011, puis Vive l’Algérie française ! en 2012, il conduit en 2014 une liste municipale à Béziers qu’il prétend lui-même « apolitique »18  tout en « acceptant » le soutien du Front National, du Mouvement pour la France de Philippe de Villiers et de Debout la République de Nicolas Dupont-Aignan avant d’inviter dans le cadre de sa campagne Marion Maréchal-Le Pen, alors députée FN, dont Robert Ménard estime qu’elle « incarne une sensibilité qui [lui] est très proche, conservatrice, plutôt libérale, et croyante »19. Sa liste l’emporte en l’absence d’un front républicain et M. Ménard devient maire20.

Dès 2014, Robert Ménard prend un arrêté interdisant aux habitants d’étendre le linge aux balcons ou aux fenêtres21 et fait passer une délibération visant à réserver l’accueil périscolaires aux élèves de primaire dont les parents travaillent22; décision retoquée par la justice. Dans le premier budget mis au point par la nouvelle mairie, les fonds destinés à financer la réforme des rythmes scolaires sont réduits de 400.000 euros, les ressources du centre communal d’action sociale (CCAS) sont amputées de 5%23 tandis que les subventions versées aux associations diminuent de 580.000 euros24

En 2015, les effectifs de police municipale seront doublés tandis que des affiches officielles de la ville fleurissent : une photo en gros plan d’un pistolet semi-automatique sous la phrase : « Désormais la police municipale a un nouvel ami »25. La même année, il annonce la création d’une « garde biterroise » composée de bénévoles sous statut de « collaborateurs occasionnels du service public » chargés de « signaler tout acte suspect »26; décision retoquée par la justice. Toujours en 2015, l’édile déclare lors d’une émission de télévision que 64,6% des enfants inscrits dans les écoles primaires et maternelles de Béziers sont musulmans, précisant que ce sont les prénoms qui « disent les confessions » et reconnaissant qu’il n’a « pas le droit » d’établir de telles statistiques27.

En 2016, il lance un fichage ADN des chiens de la commune ; décision retoquée par la justice28. En 2017, la municipalité biterroise distribue aux habitants 400 tests salivaires de détection de cannabis accompagnés de l’affiche “Vous pensez que votre ado se drogue? Tests gratuits et anonymes”29. En 2018, il prend un arrêté interdisant de fumer la chicha dans l’espace public30. Côté culture, trois festivals gratuits consacrés aux musiques du monde et à la musique électronique sont supprimés31. La municipalité d’extrême-droite assume une politique artistique composée de musique classique pour les mélomanes et de Michel Leeb, Michel Sardou ou Patrick Sébastien pour le côté « populaire ». Pour tout le monde, il reste la crèche chrétienne à la mairie, réitérée chaque année malgré les condamnations en justice jusqu’au Conseil d’État32.

En toute logique, le racisme est un leitmotiv dans le comportement du maire. Après avoir, dès 2014, refusé de mettre une salle municipale à disposition de l’Association biterroise contre le racisme33, puis en 2016, exposé des affiches officielles dénonçant « Les migrants dans notre centre ville ! L’Etat nous les impose – Ca y est, ils arrivent… »34, deux décisions sanctionnées par les autorités judiciaires, Robert Ménard s’est encore illustré en juillet 2023 pour avoir refusé de célébrer le mariage entre une femme française et son fiancé algérien, visé par une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Aucune union civile ne peut être refusée en raison de la situation administrative d’une des personnes, raison pour laquelle M. Ménard sera jugé prochainement et risque une condamnation allant jusqu’à cinq ans de prison, 75.000 euros d’amende ainsi qu’une peine d’inéligibilité35

Il est à noter, d’ailleurs, que pour l’ensemble des affaires portées devant les tribunaux et dans lesquelles le caractère illégal de la mairie de Béziers est démontré, les frais de justice sont… à la charge du contribuable. En 2019, le montant s’élèvait déjà à 900.000 euros pour divers services d’avocats de renom et autres amendes, dont près de 90.000 euros concernaient personnellement Robert Ménard36.

Avec Bruno Retailleau comme nouveau chef de la droite, ce sont bien d’autres Béziers qui seront expérimentés dans tout l’hexagone avec en ligne de mire le populisme authentique, à savoir la démagogie, le mensonge et les préjugés les plus réducteurs, fondu dans une politique mi-xénophobe, mi-austéritaire à la faveur d’une alliance nouvelle allant des macronistes d’Edouard Philippe jusqu’à l’extrême-droite.

Pour le camp conservateur et nationaliste, la fin du macronisme coïncide avec le triomphe d’un retour à l’ordre ancien fantasmé, dans lequel le bon Français de souche n’aurait plus à subir la diversité d’un monde trop cosmopolite. C’est bien à cet agenda réactionnaire que travaille la droite, pour toujours mieux servir les intérêts du capital alors que le système économique apparaît à bout de souffle, le libéralisme politique montrant toujours davantage de signes de faiblesse, voire de faillite.

L’exemple de Béziers, pris pour modèle par des chefaillons en puissance du camp nationaliste, s’est construit pour être recopié ailleurs37 dans la violence contre les solidarités concrètes. Comme le fait Robert Ménard, qui a annoncé en 2022 qu’il ne se présenterait pas à un troisième mandat avant de retourner sa veste en 2024 pour demeurer maire au-delà des prochaines municipales, c’est la tactique du contre-feu permanent qui est employée par les ersatz de barons de droite qui apprennent à bonne école, sur les ondes de CNews ou BFMTV à heure de grande écoute38

A l’échelle locale comme nationale, le but est de détourner les administrés des réels responsables économiques et politiques vers des boucs-émissaires tout trouvés que sont devenus l’étranger en situation irrégulière, le musulman ou la personne privée d’emploi. De surcroît, et en rupture avec le camp libéral classique encore incarné par M. Macron, il s’agit pour la droite radicalisée d’alimenter un climat de défiance permanente vis-à-vis du cadre légal, qui ne laisserait que trop peu de marges de manœuvre aux autoritaires, et des institutions judiciaires, qui seraient laxistes avec les pauvres et liberticides avec les puissants39.

Face à cette inversion totale de la réalité dans un narratif bien rôdé, dont l’aboutissement apparent n’est qu’une forme de fascisme 2.0 ou pour euphémiser, de trumpisme40, la gauche doit incarner à la fois l’unité du peuple, les valeurs qui ont réellement présidé à l’oeuvre républicaine de la France, et un dépassement d’un ordre établi dont l’injustice et l’instabilité poussent les citoyens vers un repli identitaire et individualiste.

Les formations de gauche sont donc comptables, devant les électeurs qui les ont portées au rang de première coalition du pays le 7 juillet 2024, d’un devoir de responsabilité pour ne pas enfermer les mouvements d’émancipation dans le renoncement ou l’impuissance. Les logiques gestionnaires, quand bien même elles auraient permis d’arracher des droits concrets pour les habitants de certaines communes, ne peuvent se suffire à elles-même ; de même que la tactique municipale, inscrite dans une stratégie globale dépassant le seul programme pour épouser un projet de transformation profonde des structures de notre société, doit répondre aux intérêts populaires dans leur globalité et non aux seuls intérêts d’un groupe ou d’un parti.

Depuis le début du XXIème siècle et le torrent idéologique qui s’abat sur les peuples pour imposer un repli essentialiste plutôt qu’une coopération soutenable pour l’humain et la planète, la droite française n’a jamais avancé autant démasquée qu’avec le visage de Bruno Retailleau. Si elle gagne, même dans la moindre commune, ce sera au fond sur un projet réunissant le pire des mondes, l’ultra-libéralisme économique allié à l’ultra-violence d’Etat, ainsi qu’elle a gagné en Italie, en Argentine41, aux Etats-Unis d’Amérique. Aux forces de progrès d’incarner l’aspiration populaire pour faire échec à ce projet mortifère, et ouvrir un chemin d’espoir dans le brouillard actuel.

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  1. https://www.lesechos.fr/politique-societe/politique/presidence-de-lr-grand-vainqueur-bruno-retailleau-confirme-son-statut-dhomme-fort-de-la-droite-2165933 ↩︎
  2. https://www.humanite.fr/en-debat/droite/vers-une-union-de-la-droite-et-de-lextreme-droite ↩︎
  3. https://lcp.fr/actualites/le-macronisme-trouvera-une-fin-dans-les-mois-qui-viennent-les-propos-de-sophie-primas ↩︎
  4. https://republicains.fr/actualites/2025/05/20/sophie-primas-la-victoire-de-bruno-retailleau-a-la-presidence-des-lr-legitime-son-action/ ↩︎
  5. https://fresques.ina.fr/olonne/fiche-media/Olonne00636/polemique-entre-de-villiers-et-retailleau.html ↩︎
  6. https://www.bfmtv.com/politique/elections/legislatives/crise-chez-les-republicains-eric-ciotti-se-filme-dans-son-bureau-et-se-dit-au-travail-pour-la-france_AP-202406130517.html ↩︎
  7. https://www.parismatch.com/actu/politique/bruno-retailleau-est-devenu-lhomme-le-plus-puissant-du-gouvernement-251847 ↩︎
  8. https://www.challenges.fr/politique/le-plan-secret-de-bruno-retailleau-contre-limmigration-clandestine_600761 ↩︎
  9. https://www.lefigaro.fr/actualite-france/le-rapport-choc-sur-les-freres-musulmans-a-ete-publie-par-le-ministere-de-l-interieur-20250523 ↩︎
  10. https://www.humanite.fr/politique/bruno-retailleau/decivilisation-francais-de-papier-avec-bruno-retailleau-la-rhetorique-dextreme-droite-entre-au-gouvernement ↩︎
  11. https://fr.statista.com/statistiques/716531/participation-legislatives-france/ ↩︎
  12. https://youtu.be/Eesutuh1AZw?si=fweFVd1FNIqvjOzO ↩︎
  13. https://www.liberation.fr/politique/elections/entre-edouard-philippe-et-bruno-retailleau-une-bromance-et-quelques-divergences-20250517_3MGMVIN2HFBSNPIECWTZCQC5XI/ ↩︎
  14. https://www.ouest-france.fr/elections/legislatives/legislatives-2024-quand-le-rassemblement-national-patine-sur-la-question-des-retraites-de20bb88-338e-11ef-bc20-1002f59f2c2c ↩︎
  15. https://www.lemonde.fr/politique/article/2025/05/26/la-surenchere-antivoile-de-gabriel-attal-crispe-sa-famille-politique_6608401_823448.html ↩︎
  16. https://www.bfmtv.com/grand-lille/dix-ans-apres-l-election-de-steeve-briois-henin-beaumont-reste-un-symbole-pour-le-rassemblement-national_AV-202403260611.html ↩︎
  17. https://www.europe1.fr/politique/Estrosi-veut-mater-les-gens-du-voyage-548462 ↩︎
  18. https://www.humanite.fr/politique/ump/robert-menard-candidat-de-lextreme-droite-aux-municipales-2014 ↩︎
  19. https://www.midilibre.fr/2013/12/13/beziers-suivez-le-meeting-de-marion-marechal-le-pen-en-soutien-a-robert-menard,796896.php ↩︎
  20. https://fr.m.wikipedia.org/wiki/%C3%89lections_municipales_de_2014_%C3%A0_B%C3%A9ziers ↩︎
  21. https://www.lefigaro.fr/politique/2014/05/20/01002-20140520ARTFIG00386–beziers-menard-interdit-d-etendre-du-linge-aux-balcons-et-fenetres.php ↩︎
  22. https://www.huffingtonpost.fr/actualites/article/robert-menard-supprime-l-accueil-du-matin-au-primaire-pour-les-enfants-de-chomeurs_45432.html ↩︎
  23.   https://www.lemonde.fr/politique/article/2014/06/13/a-beziers-robert-menard-assoit-son-pouvoir_4437653_823448.html ↩︎
  24. https://www.midilibre.fr/2015/03/26/premier-budget-menard-les-reactions-de-l-opposition,1141347.php ↩︎
  25. https://www.franceinfo.fr/politique/a-beziers-la-police-municipale-a-un-nouvel-ami-un-revolver_822157.html#xtor=CS2-765-[autres]- ↩︎
  26. https://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/insolites/2015/12/01/25007-20151201ARTFIG00255-robert-menard-veut-creer-une-garde-biterroise-pour-patrouiller-dans-sa-ville.php ↩︎
  27. https://www.franceinfo.fr/politique/video-robert-menard-reconnait-compter-les-ecoliers-musulmans-a-beziers_894941.html#xtor=CS2-765-[autres]- ↩︎
  28. https://www.leparisien.fr/societe/beziers-a-peine-annule-par-la-justice-le-fichage-adn-des-chiens-reintroduit-par-robert-menard-14-05-2025-SAE2IETJUJC2RHROOE3Q5BRLDU.php#:~:text=Un%20nouvel%20%C3%A9pisode%20d’une,par%20le%20maire%2C%20Robert%20M%C3%A9nard ↩︎
  29. https://www.francebleu.fr/infos/societe/une-premiere-en-france-la-ville-de-beziers-distribue-gratuitement-aux-parents-des-tests-de-detection-du-cannabis-1487695213 ↩︎
  30. https://www.bfmtv.com/societe/beziers-interdit-la-chicha-dans-l-espace-public-pendant-l-ete_AN-201806190065.html ↩︎
  31. https://sourdoreille.net/beziers-entre-musiques-actuelles-et-politiques-medievales/ ↩︎
  32. https://france3-regions.franceinfo.fr/occitanie/herault/beziers/la-creche-dans-la-mairie-jugee-illegale-pour-la-8e-fois-je-la-remettrai-l-annee-prochaine-annonce-robert-menard-3110389.html ↩︎
  33. https://www.midilibre.fr/2016/10/20/abcr-mairie-le-conflit-devant-le-conseil-d-etat,1412690.php ↩︎
  34. https://france3-regions.franceinfo.fr/occitanie/beziers-anti-migrants-reactions-aux-affiches-menard-1106725.html ↩︎
  35. https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/refus-de-marier-un-homme-sous-oqtf-robert-menard-rejette-le-plaider-coupable-il-y-aura-donc-un-proces-5237197 ↩︎
  36. https://france3-regions.franceinfo.fr/occitanie/herault/pres-900-000-euros-frais-justice-5-ans-robert-menard-coute-t-il-cher-ville-beziers-1691732.html ↩︎
  37. https://populaction.com/robert-menard-un-acteur-cle-de-la-politique-locale-en-france ↩︎
  38. https://www.bfmtv.com/international/moyen-orient/israel/gaza-reconnaitre-l-etat-palestinien-en-ce-moment-c-est-donner-une-victoire-au-hamas-estime-robert-menard_VN-202505250323.html ↩︎
  39. https://www.ledauphine.com/faits-divers-justice/2025/04/29/pourquoi-de-moins-en-moins-de-francais-font-confiance-a-la-justice ↩︎
  40. https://www.lemonde.fr/international/article/2025/04/30/donald-trump-revendique-son-bilan-apres-cent-jours-de-mandat_6601853_3210.html ↩︎
  41. https://infoscope.live/2024/11/10/milei-le-wagner-de-la-finance/ ↩︎

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