Voici pourquoi se réjouir de la gifle contre Macron relève d’une inculture révolutionnaire

Se réjouir de la gifle contre le président Macron relève d’une inculture populaire et d’une absence de conscience réellement révolutionnaire.

La violence individuelle ne fait pas partie de nos méthodes. D’ailleurs, il est avancé par le Dauphiné Libéré que “juste avant la gifle, est hurlé le cri de guerre royaliste «Montjoie Saint Denis!», ainsi que «A bas la macronie»“.

Nous combattons monsieur Macron et tout ce qu’il représente. Cela peut nous amener à organiser des démonstrations de force collective et à enfreindre la loi globalement écrite pour protéger les puissants, c’est-à-dire les capitalistes et leurs valets politiciens et éditocrates.

Mais il s’agit là, si besoin était, d’un énième signal faible du climat préfasciste qui règne en France. La multiplication quantitative de ces éléments, de ces faits, de ces événements amène à passer un pallier qualitatif, une marche importante non vers la révolution et le socialisme, mais vers la réaction et la guerre. Voici pourquoi nous devons nous prémunir de toute réjouissance vis-à-vis de cet acte.

Le président Macron n’a pas besoin de notre solidarité et il aurait beau jeu de se poser en victime. Lui qui est, avec Darmanin notamment, le premier responsable de l’ensauvagement d’une société où les rapports sociaux sont le produit de la domination bourgeoise.

Si nous n’y sommes pas déjà, nous serons en guerre.

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