Requiem pour la culture en région Pays-de-la-Loire

Fin 2024, Christelle Morançais, présidente de la région Pays-de-la-Loire et vice-présidente du mouvement Horizons d’Édouard Philippe, s’illustrait en tant qu’élève modèle de la rigueur budgétaire, en annonçant des mesures d’austérité de l’ordre de 100 millions d’euros dans les dépenses de fonctionnement à l’horizon 2028, quand le gouvernement Barnier ne lui en demandait que 40 millions. Par-delà l’énormité de la cure d’amaigrissement, c’est la méthode employée et les choix opérés (principalement la culture, le sport, la vie associative, le bénévolat, les solidarités, le civisme et l’égalité femme-homme) qui ont suscité le plus d’émoi.

Une catastrophe annoncée sans ménagements

Quand certains louaient son courage politique (dont elle se gargarisait elle-même), qui faisait passer Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes pour un petit joueur (en mai 2023 celui-ci avait ouvert le bal en décidant une remise en cause plus modeste de 4 millions du financement de la culture), d’autres fustigeaient la brutalité de la décision sans concertation démocratique et les conséquences délétères sur le territoire.

Jean-Marc Ayrault, ancien maire de Nantes (1989 à 2012) et ancien premier ministre (mai 2012-mars 2014) « étrillait » les choix budgétaires de la Présidente de région en déclarant que « la culture ne peut pas être une variable d’ajustement » 1.

Julie Laernoes, députée écologiste, dans une question posée à la ministre de la Culture Rachida Dati, s’indignait qu’en matière de culture « Mme Morançais considère que la région n’a plus vocation à intervenir, et dénonce un monopole intouchable et des associations très politisées, qui vivent d’argent public. Nous sommes choqués par ces règlements de comptes d’une violence hallucinante, qui relèvent du dogmatisme et de la démagogie. Pas moins de 150 000 emplois sont en jeu : c’est un véritable plan social qui ne dit pas son nom. »2

Elsa Richard, conseillère régionale écologiste des Pays-de-la-Loire, témoigne : «Alors qu’on s’apprêtait à débattre sur des orientations budgétaires qui nous ont été transmises, Christelle Morançais a annoncé 100 millions d’euros d’économies dans le fonctionnement qui n’étaient pas inscrites dans les rapports d’orientation budgétaire que nous on avait sous les yeux. Donc officiellement, en tant qu’élu, en tant que conseiller, conseillère régionale, nous n’avons pas pu débattre sur une base claire et factuelle des économies qu’elle proposait. »3 

Le CESER (conseil économique, social et environnemental) des Pays-de-la-Loire, a dénoncé de son côté la précipitation dont a fait preuve la Présidente de la Région, dans un communiqué de presse du 18 décembre 20244, le manque de concertation et de transparence et note dans son avis sur le budget 2025 que « plusieurs partenaires de la Région ont ainsi reçu l’annonce écrite de la baisse ou de la suppression de leur financement avant même le vote du budget. Cette rupture fragilise non seulement la parole régionale mais a des répercussions fortes – par effet de ruissellement, au-delà des coupes budgétaires régionales – sur l’attractivité du territoire, y compris en suscitant un climat anxiogène pour les investisseurs et les citoyens. »5

Outre la culture qui verra finalement ses subventions de fonctionnement baisser de 62%, soit près des deux tiers de son enveloppe, représentant 10,6 millions d’euros d’économie sur trois ans, de nombreux autres secteurs sont touchés.

En premier lieu les agents de la collectivité territoriale dont les départs en retraite ne seront pas remplacés, mais aussi les missions locales qui perdent 3 millions d’euros. Ce qui représente environ 60 emplois, selon Benoit Drapeau, directeur de l’association régionale des missions locales6.

Le planning familial est amputé de l’intégralité de sa subvention de 67 000 €, déclenchant la colère Bérangère Tessé, directrice de l’antenne de Loire-Atlantique : « On a une quarantaine d’actions qui s’arrêtent dès l’année prochaine. L’expression « mieux vaut prévenir que guérir », pour moi, prend tout son sens. L’impact va être dix fois pire, c’est-à-dire qu’on fait des économies court-termistes et populistes, mais on envoie quel signal ? Effectivement, on va aller moins sur le territoire, on va mutualiser, on va faire cinq animations au même endroit parce que ça va nous éviter des déplacements, mais c’est sûr que les premières victimes de ces décisions indignes, ce sont les bénéficiaires de nos actions. »7.

C’est aussi une baisse de 75% des subventions pour le sport et de 90 % pour les actions en direction de l’égalité femmes – hommes dont fait partie le planning familial.

Pour le secteur de la culture, le coup est rude, brutal, sans précédent et les acteurs culturels vont se mobiliser dès les premières annonces, à l’instar de Catherine Blondeau directrice du Théâtre le grand T à Nantes, Jérémy Fabre directeur de la maison Julien Gracq à Mauges (suppression de 65 % de la subvention régionale soit 85 000 € et 30 % du budget de cette institution8), la revue 303 qui perd 50% de sa subvention en 2025 et 100% en 20269, et bien d’autres : la Folle journée de Nantes, le Quai, centre dramatique national à Angers, le VIP et le festival les Escales à Saint Nazaire10, Angers Nantes Opéra, l’orchestre national des Pays de la Loire (ONPL), etc.

Ce qui fait dire à la CGT spectacle qu’il s’agit d’une hécatombe11 et Maxime Séchaud, secrétaire général adjoint CGT spectacle vivant, estime que cette coupe budgétaire « va mettre des milliers de personnes dans la rue et ça il faut bien dire les mots pour qu’elle ait conscience que ce qu’elle fait, c’est aussi grave que quand une usine ferme ou que quand on démantèle des services publics »12.

Les acteurs culturels évaluent que la perte directe d’emplois concernera à 244313 personnes. Certains licenciements sont déjà effectifs comme à la revue 303.

Dans le même temps, les étudiants préparant aux métiers culturels s’inquiètent de leur avenir comme à l’école supérieur d’art et de design du Mans ou comme les étudiants du master médiation culturelle qui lors d’une réunion publique, où infoscope était présent, le 11 mars 2025, exprimaient leurs difficultés à la poursuite de leurs études, ne trouvant plus de stages car les structures n’ont plus la capacité financière à les accueillir.

Les financements de la culture

Pour justifier son budget, la majorité au sein du conseil régional des Pays-de-la-Loire, explique qu’il lui importait de se recentrer sur les compétences exclusives de la Région14, à savoir le transport, la construction et l’entretien des lycées, le développement économique. Pour Franck Louvrier, vice-président à la Région, il faut « en finir avec le système du multi guichet où on ponctionne à la fois la région, les départements, les intercommunalités, les communes, sans compter l’État. L’effort doit se faire sur le fonctionnement, et nous devons être à la fois une collectivité d’impulsion et non de perfusion. Les investissements vont augmenter, mais nous devons faire attention à nos dépenses du quotidien et c’est la raison pour laquelle il y a ces restrictions. On revient sur nos compétences initiales : pour chacune des compétences définies par la loi, chacun doit prendre ses responsabilités et pas au-delà de ses responsabilités vu le contexte budgétaire15. ».

EXIT donc la culture ? Pas si simple, contrairement à ce que laisse croire la majorité régionale, la culture est une compétence partagée. L’État n’a jamais eu de compétence exclusive dans ce domaine.

En application de la loi n° 2015-991 du 7 août 2015, portant nouvelle organisation territoriale de la République, dite loi NOTRe, la politique culturelle est une responsabilité conjointe de l’État et des collectivités territoriales et les compétences en matière de culture, sont partagées entre les communes, les départements, les régions et les collectivités à statut particulier.

Qui dit compétence partagée, signifie que l’ensemble des collectivités territoriales (et leur établissements publics) peuvent intervenir dans le financement des projets culturels, sans qu’il y ait de prééminence d’une collectivité sur une autre. Bien au contraire, ce qu’on attend de l’État et des collectivités, c’est une concertation avec les acteurs de la création artistique pour définir et mettre en œuvre une politique publique de la culture.

Vincent Guillon, codirecteur de l’Observatoire des politiques culturelles de Grenoble et professeur associé à Sciences Po Grenoble, avance sur France Culture16, que le système français de financement et de politique culturelle repose sur une logique de partenariat et de coopération entre l’État et les collectivités territoriales, basée sur « le volontarisme politique et la négociation (…) Édifice partenarial qui remonterait à la création des centres dramatiques nationaux en 1946 »17.

Dans les faits, les acteurs institutionnels ont une grande marge d’appréciation dans leur politique culturelle. Ce système de coopération de partenariat public permet aux acteurs culturels « de ne pas dépendre d’un seul partenaire et d’être sans doute moins exposé à la versatilité politique 18». Cependant, le système est également fragile, lorsqu’un partenaire se retire, c’est l’ensemble des financements qui vacille. C’est bien là où le bât blesse lorsqu’une région donne la priorité à ses compétences obligatoires en délaissant les compétences facultatives.

Pour la culture, comme en témoignent les orientations prises par la Région Pays-de-la-Loire, cela peut être préjudiciable et menacer sa pérennité sur certains territoires. En effet quand la Région fait défaut, le département de la Loire-Atlantique et celui du Maine et Loire se posent la question de savoir comment ils vont pouvoir, eux-mêmes étranglés par des dépenses obligatoires non culturelles, sauver les acteurs qui sont victimes de ces arbitrages budgétaires19.

Quelques chiffres

Selon le ministère de la Culture20, en 2022 les dépenses culturelles des collectivités territoriales sont de 9,8 milliards d’euros, ce qui correspond à 142 euros par habitant. La même année le budget du ministère s’élevait à 4,083 milliards.

Ce sont les communes de plus de 3500 habitants qui réalisent 80 % des dépenses culturelles totales soit 7,8 milliards d’euros.

Les régions participaient à hauteur de 8% des dépenses soit 785 millions d’euros, qui pèsent pour 2,2 % dans leur budget global ou 12 euros par habitant.

Pour l’ensemble des collectivités territoriales, les dépenses culturelles sont essentiellement des dépenses de fonctionnement.

Les régions consacrent trois quarts de leurs dépenses culturelles aux « expressions artistiques et activités culturelles » (spectacle vivant, cinéma, arts plastiques et autres activités artistiques) et un quart à la conservation et diffusion des patrimoines (bibliothèques et médiathèques, musées, archives et entretien du patrimoine culturel). Sur la période 2021-2022 les dépenses culturelles des régions baissent de 2% quand leurs budgets totaux décroissent de 4%

Le financement public de la culture, un consensus mis à mal

Selon Emmanuel Négrier, directeur de recherche CNRS en science politique au CEPEL (Centre d’Études Politiques de l’Europe latine) à l’Université de Montpellier, le consensus s’établit après la Seconde guerre mondiale au travers de l’action d’André Malraux21, et la culture participe de la critique de l’ordre établi, de la critique du conformisme. Le pouvoir politique se rendait légitime parce qu’il autorisait des productions culturelles qui ne lui étaient pas toujours favorables22 et parce qu’il considérait avec l’ensemble des acteurs que la culture avait une utilité sociale qui justifiait le soutien à la création et au patrimoine.

Désormais, la liberté culturelle ne fait plus recette. On le voit à travers le discours de la Présidente de Région qui justifie ses décisions selon une doxa économique, mais aussi (et surtout !) en faisant remarquer que les associations et acteurs qui demandent des subventions sont très politisées… surtout à gauche ! Tout cela témoigne que le consensus politique trans-partisan qui a prévalu pendant longtemps au sein des politiques culturelles, s’est effrité. Et certains élus vont chercher d’une manière tout à fait décomplexée, leur légitimité non pas dans le soutien à la culture mais au contraire en lui témoignant de l’hostilité.

Les acteurs culturels de la région Pays-de-la-Loire ne s’y trompent pas, accusant Christelle Morençais de rompre « le pacte républicain »23, dénonçant le modèle économique libéral de la femme politique qui exhorte le modèle culturel français à se réinventer et à se passer de l’argent public. Pour Vincent Guillon24, cette conception correspond à une très vielle vision « des artistes comme des figures de parasite, cultivant l’entre-soi et détournant les ressources publiques ». Et désormais selon les propos de la présidente de la région ligérienne sur X, « la culture n’est pas un monopole intouchable », sous-entendu monopole de quelques bobos de gauche !

La messe est dite !

« Je ne laisserai pas dire qu’on sacrifie la culture, quand nous en préservons l’essentiel, et notamment sa dimension patrimoniale et tournée vers les territoires ruraux, où elle n’a pas le droit de cité. » Christelle Morençais dans le Journal Du Dimanche du 28 décembre 202425.

Comment ne pas voir, dans les propose de la Madame Morençais, une rhétorique chère au Rassemblement national, qui ne la démentirait pas ! Et qui d’ailleurs a voté son budget !

Emmanuel Négrier remarquait26 qu’en matière de culture le programme national insiste d’abord « énormément sur le patrimoine, dans sa version la plus conservatrice, c’est-à-dire centrée sur les bâtiments. »

Les élus écologistes de la région Pays-de-la-Loire ont récemment dénoncé27, l’augmentation des aides régionales de 296% en 11 ans pour l’abbaye de Fontevraud qui capte « avec ses 4,8 millions d’euros de budget, 42 % du budget de la culture ». Mais pour la présidente de la Région « l’abbaye royale de Fontevraud est un véritable lieu d’émerveillement et d’ouverture que nous voulons partager au plus grand nombre ».

Le Rassemblement National témoigne à l’image de Madame Morançais d’une vision économique néo-libérale de la culture, se méfiant de ses institutions et de la liberté de création.28

Enfin, sans faire de bruit dans les municipalités où il est aux commandes, le RN coupe les subventions aux acteurs associatifs les plus engagés dans l’éducation populaire et la culture dite de … gauche . Cela ne vous rappelle personne ?

Références

1 https://www.francebleu.fr/infos/politique/coupes-budgetaires-a-la-region-pays-de-la-loire-christelle-morancais-etrillee-par-jean-marc-ayrault-2174559

2 https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/questions/QANR5L17QG226

3 https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-reportage-de-la-redaction/dans-les-pays-de-la-loire-un-budget-et-des-restrictions-sous-le-feu-des-critiques-1646914

4 https://ceser.paysdelaloire.fr/wp-content/uploads/Communique-presse_Budget-Primitif_Region_Pays-de-la-Loire.pdf

5 https://ceser.paysdelaloire.fr/wp-content/uploads/2024_12_17_Avis_BP2025.pdf

6 https://hitwest.ouest-france.fr/coupes-budgetaires-les-missions-locales-des-pays-de-la-loire-lancent-une-petition

7 https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-reportage-de-la-redaction/dans-les-pays-de-la-loire-un-budget-et-des-restrictions-sous-le-feu-des-critiques-1646914. Voir aussi https://www.fragil.org/100-de-subventions-regionales-coupees-au-planning-familial-un-impact-sur-des-interventions-necessaires/#:~:text=67%20000%20euros%20%3A%20c’est,100%25%20de%20ses%20subventions%20r%C3%A9gionales.

8 https://www.ouest-france.fr/culture/livres/apres-la-perte-de-sa-subvention-regionale-la-maison-julien-gracq-reduit-laccueil-du-public-ae79b7ca-fb7c-11ef-84e6-97a4d0833d6d

9 https://www.ouest-france.fr/culture/pays-de-la-loire-la-revue-303-menacee-de-disparition-en-2026-ae89f3c8-a81c-11ef-9190-7abd4499cf18

10 https://www.culturelink.fr/actualites/coupes-budgetaires-apres-lonpl-et-la-folle-journee-lopera

11 Culture link op.cit.

12 https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/entendez-vous-l-eco/la-culture-est-elle-sacrifiee-sur-l-autel-budgetaire-7140559

13 https://www.ouest-france.fr/politique/coupes-budgetaires-en-pays-de-la-loire-premieres-annonces-de-licenciements-dans-la-culture-9df083b0-f8d0-11ef-b88c-bcd52c36774a#:~:text=Dans%20une%20enqu%C3%AAte%20qu’ils,menac%C3%A9s%20%C3%A0%202%20443%20emplois.

14 https://hitwest.ouest-france.fr/pays-de-la-loire-la-majorite-regionale-defend-son-budget-et-se-recentre-sur-ses-competences

15 Hitwest. Op.cit.

16 https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/entendez-vous-l-eco/la-culture-est-elle-sacrifiee-sur-l-autel-budgetaire-7140559

17 https://www.culture.gouv.fr/fr/thematiques/theatre-spectacles/le-theatre-et-les-spectacles-en-france/centres-dramatiques-nationaux-cdn et voir ici : https://www.asso-acdn.fr/les-cdn/qu-est-ce-qu-un-cdn/

18 Vincent Guillon, entendez-vous l’éco.

19 https://www.ouest-france.fr/economie/budget-collectivites-etat/le-departement-de-loire-atlantique-va-couper-tres-severement-sa-subvention-a-lonpl-88fa1d58-dfe5-11ef-822c-d93b68cf46e7#:~:text=R%C3%A9serv%C3%A9%20aux%20abonn%C3%A9s-,Le%20D%C3%A9partement%20de%20Loire%2DAtlantique%20va%20couper%20tr%C3%A8s%20s%C3%A9v%C3%A8rement%20sa,plus%20de%20400%20000%20%E2%82%AC.

20 Statistiques culturelles, Tableau de bord annuel, édition 2024, les dépenses culturelles des collectivités territoriales en 2022 et leur évolution depuis 2019

21 André Malraux, écrivain français, ministre des Affaires culturelles du 8 janvier 1959 à juin 1969
(Président de la République : Charles de Gaulle – Premiers ministres : Michel Debré, Georges Pompidou, Maurice Couve de Murville)

22 https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/entendez-vous-l-eco/la-culture-est-elle-sacrifiee-sur-l-autel-budgetaire-7140559

23 Intervention de Nicolas Dubourg, président sortant du Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles (Syndeac), le 26 novembre 2024 sur France info sur https://www.francetvinfo.fr/culture/baisse-drastique-du-budget-culturel-des-pays-de-la-loire-un-desengagement-politique-a-tous-les-niveaux-denonce-le-syndeac_6920441.html

24 https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/entendez-vous-l-eco/la-culture-est-elle-sacrifiee-sur-l-autel-budgetaire-7140559

25 https://www.lejdd.fr/politique/depenses-publiques-la-lecon-de-tronconneuse-de-christelle-morancais-153283

26 In le DDV (le droit de vivre), n°694, hiver 2025

27 https://ecologie-ensemble-pdl.fr/abbaye-de-fontevraud-christelle-morancais-doit-rendre-des-comptes-sur-ses-priorites-et-sa-gestion-financiere/

28 Emmanuel Négrier in In le DDV (le droit de vivre), n°694, hiver 2025

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