Le 1er mai d’Infoscope
Le 1er mai un dimanche, c’est une année pour les patrons. Et c’est vrai que ça fait un certain temps que les 1er mai sont clairsemés. Le pire serait qu’il se mette à pleuvoir, là ce serait la poisse. Et puis il faut le dire, à l’instar d’Orelsan, les banalités scandées dans nos mégaphones sont trop souvent consternantes !
D’un autre côté, il faut voir comment il est difficile de mobiliser les salariés. Le fait syndical est totalement inaudible. Hormis quelques vagues positions communes pendant l’élection présidentielle, quand avons-nous entendu les patrons des centrales syndicales ?
Là encore, on utilise un poncif, mais on ne se trompe pas en disant que le dialogue est coupé entre militants et citoyens.
Les merguez de la lutte
Il faut renforcer les cortèges lors de ce premier mai, que l’on soit syndiqué ou non. Il est plus que temps de rappeler ce qui fait la force des travailleurs, à savoir leur unité et leur solidarité.
Bien sûr, cette date à elle seule ne va pas conduire à la victoire. Tous les ans on se met à rêver d’un 1er mai triomphal (surtout l’année des présidentielles), puis le soufflé retombe et les 1er mai redeviennent des sempiternelles dates syndicales anonymes.
Ce n’est pas non plus en mangeant des merguez au stand de la CGT que nous allons mener une offensive déterminante contre le patronat. Mais par où commencer ?
Il y a des alternatives !
Crise, guerre, pandémie… Ce sont autant de concepts mobilisés par la classe dirigeante pour semer la terreur dans le crâne des électeurs…. À voir le résultat du premier tour du scrutin précédent, cela a marché. Pour autant, est-ce ainsi que l’on va résoudre l’urgence écologique ?
Les gens le savent très bien, il n’est pas possible d’avoir comme seule alternative au libéralisme de M. Macron le fascisme de Mme Le Pen.
Aujourd’hui, le salut ne peut venir que de nous-mêmes, de notre action, de notre militantisme et cela commence par venir en nombre, se compter, se sentir entourés lors de la journée internationale des luttes des travailleurs.
Mener la contre-offensive
Le quinquennat qui s’ouvre promet une violence inouïe de l’appareil d’Etat bourgeois, par une répression féroce à l’encontre des manifestants mais aussi en menant une politique qui apporte de l’eau au moulin de bandes factieuses toujours plus organisées.
Notre devoir est de nous organiser afin de mener une contre-offensive globale, efficace, utile.
Infoscope sera à la manif ! Et vous ?
L’espoir existe, des millions de personnes l’ont exprimé dans les urnes, et aspirent à un troisième tour !
Mais ce n’est pas uniquement dans le cadre électoral que nous créons les conditions d’une victoire sociale, c’est aussi (d’abord ?) sur le terrain de la rue. C’est pourquoi, nous serons de celles et ceux qui luttent. Rejoignez le combat avec nous !