Combattre l’ennemi de classe maintenant que celui du genre humain est (provisoirement) chassé
Selon certains, celles et ceux qui dans le camp des travailleurs ont contribué à battre Le Pen ne seraient plus ni cohérents, ni crédibles dans les batailles qui s’annoncent contre Macron.
Plus cohérents ? Nous ne voulons pas voir nos droits économiques, sociaux et civiques rognés par le libéralisme NI voir ces droits supprimés pour une partie de la population de France devenue sous-catégorie en raison de son lieu de naissance, de sa religion, de son genre ou du comportement délictueux de ses enfants. A fortiori nous avons considéré que la suppression des droits d’une partie grandissante de notre classe sociale aurait engendré des conditions de lutte et de résistance populaires plus difficiles que la perspective du rognement à moindre vitesse des droits de nous toutes et tous. L’unité de notre classe est la clé de sa combativité. Est-ce difficile à comprendre ?
Plus crédible ensuite… aux yeux de qui ? De ceux qui ne font pas la différence entre ultralibéralisme et fascisme ? Ceux-là méprisaient déjà tout ce que nous portons comme valeurs, comme principes, comme combats. Nous avons pour nous d’être clairs : nous ne cédons pas un pouce de terrain aux ennemis du genre humain sans nous battre par tous les moyens à notre disposition, parce que les dégâts passés de ces ennemis-là sont encore gravés dans notre chair.
Quant aux ennemis de classe de type Macron, nous les combattons depuis le premier jour et les combattrons avec tous ceux qui se retrouvent dans la solidarité des exploités et des opprimés sans exclusive. Et cela, au détriment de tout esprit de division entre nous. L’oligarchie française et internationale mise sur la discorde populaire ; elle gagne des batailles mais nous remporterons la guerre !