Le Capital communiste 10/10 – Socialisme ou extinction

Le Capital communiste est une brochure écrite en juin 2023 par Benoit Delrue, journaliste et directeur de publication d’Infoscope.
Un an plus tard, à l’heure où le pays plonge dans la mécanique nationaliste, nous interrogeons les faillites de la gauche de transformation sociale, politique et révolutionnaire. Ce présent ouvrage, publié sur notre site en une série d’articles, y contribue.

Cette deuxième des dix parties du document, que nous publions en exclusivité et en accès libre, en intégralité du lundi 1er au vendredi 5 juillet 2024, comporte le Chapitre 25 : Pas de victoire politique sans victoire culturelle, le Chapitre 26 : Conflictualisation minoritaire et victoire majoritaire et le Chapitre 27 : Socialisme ou extinction.

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XXV. Pas de victoire politique sans victoire culturelle

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Mettre l’accent sur la culture communiste et son appropriation la plus large possible s’inscrit, logiquement, dans la volonté de voir advenir des victoires politiques. Celles-ci ne pourront être obtenues, durablement, sans le partage d’un socle de réflexions, d’analyses et de théories nécessaires au développement du mouvement révolutionnaire.

C’est pourquoi l’accent doit être impérativement mis, en interne du mouvement communiste auprès des camarades d’aujourd’hui comme dans notre communication extérieure à destination des potentiels camarades de demain, sur la formation théorique à partir de laquelle découlent, logiquement par le bon sens commun, des pratiques en adéquation avec les objectifs communistes.

Les petits gestes du quotidien, comme la recherche des revendications et des programmes en phase avec notre milieu et ouvrant des perspectives d’émancipation, la rédaction et le maquettage d’un tract consécutifs à l’élaboration de ces revendications et mots d’ordre, son impression, sa distribution et surtout son utilisation pour aller provoquer le dialogue avec les membres de notre milieu – tout cela s’apprend en le faisant.

En éprouvant nos thèses révolutionnaires à notre pratique, apparaîtront rapidement les contradictions majeures et les moyens de les dépasser : si nous souhaitons qu’un maximum de personnes s’emparent et s’approprient les outils que sont nos organisations collectives, et si lors d’une réunion trois personnes sur dix monopolisent la parole, il apparaîtra comme une évidence au communiste conséquent qu’il faudra mettre en place les outils pratiques permettant à chacune et chacun de s’exprimer pour que la discussion aboutisse à des décisions et des perspectives réellement partagées. Dès lors, la mise en place d’un tour de parole coordonné par un camarade, l’inscription sur la liste des interventions en levant le doigt ou en faisant un signe silencieusement au camarade qui prend les inscrits, le respect d’un certain temps de parole à ne pas dépasser, la priorité des camarades ne s’étant pas encore exprimé sur ceux qui ont déjà pris la parole plusieurs fois – tout cela, la pratique mue par nos visées révolutionnaires le mettra en évidence, et permettra que la formation pratique des nouvelles et nouveaux camarades se fasse d’autant plus rapidement que nos visées révolutionnaires, justement, sont partagées par des formations théoriques.

Dans la théorie révolutionnaire indispensable au mouvement révolutionnaire, les concepts à aborder, autant pour analyser l’existant d’aujourd’hui que pour tracer les perspectives à venir, sont multiples et souvent complexes. Ils peuvent être transmis oralement, par le biais de discussions ou de formations assurées par des camarades davantage expérimentés et connaisseurs de la littérature communiste ; mais ce ne sont là que des intermédiaires avec cette littérature. C’est pourquoi nous n’encouragerons jamais assez nos camarades à lire et relire, avec esprit critique, Karl Marx et Friedrich Engels, Lénine et Rosa Luxemburg, Henri Barbusse et Clara Zetkin, Georges Politzer et Hô Chi Minh, Louis Althusser et Michel Clouscard, Ernesto Guevara et Henri Alleg, Antonio Gramsci et Noam Chomsky – autant d’auteurs, pour la plupart français parmi ceux que nous citons, ayant traité des développements plus ou moins récents du capitalisme, de son impérialisme, de son colonialisme, du fétichisme de la marchandise ou du capitalisme de la séduction, ayant apporté l’analyse de leurs propres expériences de lutte et ayant proposé des perspectives révolutionnaires de compréhension et de transformation du monde contemporain.

La littérature communiste est tout à la fois foisonnante dans les sujets traités, dans les théories élaborées, et diverse par les points de vue et les angles de traitement d’un même sujet. L’objet que constitue une brochure ou un livre est irremplaçable : il permet facilement de se repérer, d’y inscrire des notes, de surligner des passages, de prendre le temps nécessaire à la perception du propos de l’auteur et de faire ces va-et-viens si utiles que seule la pratique de la lecture autorise. S’il n’est pas donné au premier venu de lire un essai communiste, compte tenu du temps et de la concentration exigés par l’exercice, il faut amener tout un chacun à cette pratique de la recherche, de l’étude, de la lecture, qui peut débuter par des contenus simples et vulgarisateurs pour aller vers des approfondissements théoriques sur des sujets plus spécifiques, développés par des camarades qui ont su se spécialiser par leurs qualifications et leurs expériences sur un champ précis de recherche et d’analyse.

Quand la justesse et la précision, souvent chirurgicale, des théories issues du socialisme scientifique sont emparées par un camarade, il sera à même de populariser ces mêmes théories auprès de son entourage, qu’il soit militant, familial ou professionnel. Chaque communiste a le devoir d’étudier, et ce quel que soit son niveau certifié par son cursus scolaire ou universitaire, et de partager ses connaissances. Le but n’est pas de chercher seulement à confronter ses savoirs avec un camarade qui pourrait déjà les avoir appris, quoique cette gymnastique intellectuelle dans la confrontation entre deux interprétations d’une même théorie ne soit pas vaine – le but est de propager, de démocratiser les réflexions, analyses et propositions formulées depuis deux siècles par le mouvement communiste pour les éprouver à la réalité matérielle, à l’existence physique dans laquelle nous nous trouvons, et si possible auprès de personnes qui partagent la même expérience que nous, en études, au travail ou dans l’engagement associatif ou syndical.

En somme, chaque communiste est un cadre en puissance du mouvement ouvrier : il a vocation à servir de référent théorique pour mieux appréhender les questions pratiques posées par la volonté commune de mener une action, de mettre sur pied une initiative ou d’élaborer une campagne. Comme toute littérature, la culture communiste est en évolution perpétuelle du fait de l’évolution des conditions d’existence, des expériences nouvelles et des situations inédites auxquelles nous sommes confrontés. En cela, chaque jour amène de nouvelles conditions matérielles, qui feront évoluer en mieux ou en pire les consciences personnelles ou collectives, propres à un groupe social, une association ou un parti.

C’est parce que chaque jour voit une évolution de l’existence et de la conscience que l’idéologie communiste, qui doit se questionner et se critiquer continuellement, doit impérativement être confrontée au réel plutôt que gardée au fond d’un tiroir, sur les étages poussiéreux d’une bibliothèque ou au coin de la tête de quelques camarades. Cette confrontation s’avère utile à la fois parce que le réel d’aujourd’hui n’est pas identique à celui d’hier et mérite d’être théorisé, et parce que les expériences passées sont riches en enseignements sur les développements historiquement similaires que notre société et nous-mêmes connaissons, pour mieux envisager le lendemain.

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XXVI. Conflictualisation minoritaire et victoire majoritaire

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Si la gauche française apparaît éclatée, suite à l’effondrement du Parti Socialiste qui fut sans doute la plus grande réussite de la carrière politique de François Hollande, c’est parce que peine à s’imposer une nouvelle force à même de gouverner le pays, d’emporter avec elle une majorité de suffrages et d’améliorer concrètement le sort de la classe ouvrière.

Tactique largement employée par les forces minoritaires dans leur stratégie de développement, la conflictualisation, entendue comme l’opportunité de voir dans chaque séquence d’actualité, dans chaque débat politique, dans chaque sujet populaire un moyen de cliver pour se démarquer, est aujourd’hui ce qui enferme la France insoumise dans un rôle contestataire et la rend inaudible dans ses propositions d’apaisement de la société française.

À l’orée du printemps 2023, le débat parlementaire au sein de l’Assemblée nationale, où la France insoumise est le groupe le plus important en nombre de députés de l’ensemble de la NUPES, constitue pour le mouvement lancé par Jean-Luc Mélenchon un raté historique : alors que l’écrasante majorité de la population s’opposait à la réforme des retraites passant l’âge minimum de départ à 64 ans, et soutenait des grèves massives malgré leur incidence sur la vie quotidienne du pays, l’exécutif et la majorité relative menés par Emmanuel Macron ont mis en place des règles constitutionnelles, nous prouvant une fois de plus que légalité et légitimité ne sont pas synonymes, pour clore l’examen du projet de loi au plus vite. Enferrés dans leur tactique de conflictualisation, les parlementaires insoumis se sont laissés prendre au piège d’apparaître comme responsables de la « bordélisation » de l’Assemblée, empêchant, par les multiples amendements qu’ils ont refusé de retirer, l’examen du principal article de loi, celui du report de l’âge légal, sur lequel une victoire parlementaire aurait été possible.

Transformer chaque thème, chaque loi en moyen de cliver et chaque terrain en champ de bataille peut s’entendre pour une force à vocation minoritaire, d’extrême-gauche non-parlementaire, mais ne peut pas être comprise par la classe ouvrière pour une force à vocation majoritaire. Cette contradiction majeure entre la compromission que serait l’acceptation des termes d’un recul social, profitable exclusivement à la classe bourgeoise, et le vacarme comme ligne de conduite pour tenter de faire passer des idées qui à l’évidence n’infusent que trop peu parmi les exploités, n’est pas résolue par les dirigeants insoumis, Jean-Luc Mélenchon en tête, le fondateur du mouvement bien qu’à demi-retiré de la vie publique ayant toujours une forte influence sur les représentants insoumis et étant le principal théoricien de cette tactique du conflit intégral.

Le mouvement communiste peut également être tenté par la conflictualisation pour se démarquer, se distinguer des autres formations politiques. Cette tentation n’apporte aucune réponse au nécessaire dépassement de la contradiction qui nous importe ici, qui demande de conjuguer une stratégie révolutionnaire sans concession face à la classe capitaliste à des tactiques d’alliances, de terrain ou électorales, pouvant comporter jusqu’à des représentants modérés de l’intérêt bourgeois pour faire triompher des compromis bénéfiques à notre classe et, par définition, signés avec nos adversaires voire nos ennemis.

La négociation et la proposition d’un compromis politique ou entre classes n’a de sens, pour les communistes, qu’à condition qu’aucune règle ne régisse encore le secteur concerné, dont la dérégulation agit comme une forte oppression sur les exploités, ou que le rapport de forces ait évolué en faveur de la classe ouvrière par rapport aux conditions dans lesquelles a été signé le compromis précédent. Ces critères sont fermes mais n’empêchent pas une forme de souplesse tactique pour agréger des forces dans l’intérêt du prolétariat, si les conditions sont favorables pour faire un pas en avant vers l’augmentation des salaires, des minima sociaux, des bourses étudiantes ou des pensions de retraite, la réduction du temps de travail, le développement des services publics et l’accès effectif à ces derniers ou encore la planification collective du développement des forces productives.

Le dépassement de la contradiction entre compromission et conflictualisation, qui cause beaucoup de tort à la France insoumise et à la gauche parlementaire, qui n’apparaît logiquement pas comme une gauche de gouvernement, peut résider dans le développement des forces révolutionnaires, par l’amplification de la conscience de classe, l’extension de la combativité de certains secteurs économiques à d’autres, le partage de l’expérience de la lutte syndicale ou de terrain en parallèle du combat institutionnel où, logiquement du fait de ce développement, les compromis qui se dessinent seraient de plus en plus profitables à la classe ouvrière. Le mouvement communiste ne peut se résumer à une seule ligne de conduite, qu’il s’agisse de son action institutionnelle, de l’agitation révolutionnaire sur le terrain ou de la présentation coûte que coûte d’un candidat à chaque élection présidentielle.

La plasticité de la stratégie révolutionnaire, à même de se décliner différemment selon les conditions réelles vécues par le prolétariat, apparaît d’autant plus importante à une époque que nous pouvons plus aisément qualifier de pré-fasciste que de pré-révolutionnaire. Les signaux faibles indiquant la victoire de l’autoritarisme, la concentration des pouvoirs politiques entre les mains d’un seul individu, le pourrissement des institutions républicaines et le mûrissement de la Vème République pour être cueillie à maturité par les forces d’extrême-droite ne manquent pas. Il ne s’agit là encore que du petit bout de la lorgnette, celui de la composition politique plutôt que des infrastructures économiques : voir l’empire de Vincent Bolloré, milliardaire d’extrême-droite, soumettre peu à peu titres médiatiques et rédactions de journalistes aux thèses les plus rances du nationalisme xénophobe, remettant pêle-mêle en question l’abolition de la peine de mort, l’accueil des immigrés, le droit à l’avortement ou diffusant à heure de grande écoute la théorie selon laquelle le bon peuple catholique subirait le « grand remplacement » opéré par les criminels musulmans – voilà ce qui nous inquiète en priorité.

Pour aller chercher la victoire majoritaire, il nous faut produire en chaque instant un contre-discours à la propagande bourgeoise et l’élévation du niveau de conscience de classe des travailleuses et des travailleurs, en démontrant dans nos pratiques, dans notre action, que nous sommes capables d’unir l’humanité, à commencer par les masses exploitées. Avancer pas à pas vers la transformation radicale de notre société implique le deuxième nerf de la guerre, la bataille de l’information, dans laquelle les récentes liquidations judiciaires de l’Écho du Centre et de Liberté Hebdo indiquent que nous perdons du terrain, qu’il s’agit de reconquérir absolument, en ne désarmant pas.

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XXVII. Socialisme ou extinction

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En 1915, alors qu’elle est emprisonnée en Allemagne pour s’être opposée au conflit impérialiste de la Grande Guerre, et après avoir été jugée officiellement pour « incitation publique à la désobéissance » et « insulte à l’armée », la communiste Rosa Luxemburg produit, dans une brochure intitulée « La crise de la sociale-démocratie », le slogan qui dépassera les cercles révolutionnaires et les époques : « Socialisme ou barbarie ? ».

Déjà, alors même que la Première Guerre mondiale n’en est qu’à ses débuts et que le fascisme et le nazisme n’en seront que les lointaines conséquences, que Rosa Luxemburg ne constatera pas de son vivant puisqu’elle fut assassinée en 1919, apparaît la lutte acharnée entre un capital impérialiste glissant peu à peu vers la brutalité et la tyrannie, et la perspective révolutionnaire pour l’instauration du socialisme, entendu comme le système par lequel les producteurs prennent le pouvoir sur la production et socialisent les forces productives pour planifier la satisfaction des besoins de toutes et tous. Déjà, le sens de l’Histoire humaine qui veut que rien ne résiste aux progrès économiques, scientifiques, sociaux et démocratiques est hypothéqué par l’épée de Damoclès que représente le capital et ses formes politiques les plus atroces.

Nous reprenons à notre compte cette formule, en l’amendant et en faisant l’économie de la ponctuation interrogative : Socialisme ou extinction.

Résumé en trois mots, c’est l’avenir de l’humanité toute entière qui est en jeu. L’extinction de l’holocène, que nous avons évoquée en introduction de cette brochure, lamine peu à peu la biodiversité tandis que l’impact anthropologique sur la Terre provoquera immanquablement d’importants mouvements de populations, en raison de la pollution, du réchauffement climatique, de la montée des eaux, de la sécheresse. Le capital n’a aucun égard pour cette catastrophe à venir : il n’est obnubilé que par son profit à court terme, se frottant déjà les mains de ce que les voyages spatiaux et le Metaverse offriront comme perspectives de marché à coloniser. À peine se limite-t-il à faire du greenwashing (littéralement lavage vert), comme moyen de se racheter une image de marque pour son système, ses firmes, ses produits commercialisés en apparaissant sur quelques photos et vidéos auprès d’influenceurs à la conscience vaguement écologiste.

Soit les forces productives de l’humanité, ces masses laborieuses, ce prolétariat, cette classe ouvrière dont nous avons tant parlé dans cette brochure, se lèvent et mettent à terre les pouvoirs de nuisance du capital, en érigeant enfin des structures politiques ayant le dessus sur les infrastructures économiques, tout en garantissant les progrès scientifiques, soit le capital nous enverra toutes et tous vers l’effondrement de notre civilisation et le terme définitif de l’existence de notre espèce.

Ce qui s’applique à la société humaine s’applique parfaitement, aussi, au mouvement communiste lui-même. Pour le mouvement révolutionnaire par et pour le peuple producteur, l’équation est identique : Socialisme ou extinction. Ou bien les communistes mettent à disposition du plus grand nombre leur culture, leurs théories, leurs pratiques afin que les masses s’emparent de l’engagement révolutionnaire, et cela par de multiples portes d’entrée, soit c’est à leur propre extinction qu’ils seront confrontés, malgré les réalisations et les prouesses de certaines des structures qui se sont revendiquées du socialisme scientifique depuis deux cents ans jusqu’à nos jours.

Ces portes d’entrée vers l’engagement, elles sont nombreuses et variées. Nous avons vu l’intérêt du syndicalisme salarié, ou étudiant, dans la perspective du développement des forces révolutionnaires, de la construction pas à pas des conditions matérielles desquelles pourra se former la Révolution socialiste. Cela peut être observé dans d’autres structures, notamment associatives. L’Association France-Palestine Solidarité (AFPS), France Cuba, l’association anticolonialiste Survie, les comités de Sans-Papiers, la Confédération Nationale du Logement (CNL), le Secours Populaire Français (SPF), Femmes Solidaires, le Mouvement des exploitants familiaux (Modef), la Ligue des Droits de l’Homme (LDH), le Mouvement de la Paix, l’Humanité et ses Sociétés de lectrices et lecteurs, pour ne citer que celles-ci, apparaissent comme autant de portes d’entrée vers l’engagement pour la solidarité de classe, donnant du poids au combat révolutionnaire des communistes. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si la plupart des organisations citées sont ou ont été très proches du drapeau rouge, jusque dans la plus grande des adversités, dans la Résistance sous l’Occupation nazie.

Pour toutes les raisons exposées dans ce texte, et quelle que soit la raison qui vous a amené à le lire jusqu’ici, n’ayez pas peur. Ni d’affirmer votre appartenance à une classe ouvrière bien vivante, même si elle s’est transformée, ni de reprendre en main avec d’autres, parmi d’autres et après tant d’autres, le flambeau du drapeau rouge. Il n’est jamais trop tard, ni trop tôt, pour en prendre conscience ; cela intervient précisément quand l’idée s’impose à l’épreuve des faits.

Le communisme peut vaincre le capital, et faire gagner avec lui toute l’humanité, s’il adopte les pratiques par lesquelles il diffusera, à une échelle massive, ses théories révolutionnaires. Le communisme est le seul mouvement à même d’infliger une défaite internationale, définitive et historique au capital ; sans lui, la guerre du capital contre les travailleuses et les travailleurs se poursuivra jusqu’à l’extinction totale des existences et des consciences humaines. Le mouvement communiste offre des outils de réflexion, d’analyse, d’organisation qui appartiennent à tous, qui vous appartiennent.

Il y a, au fond du cœur de tout exploité, de tout opprimé, un communiste qui s’assume ou un communiste qui s’ignore. Faisons reculer l’ignorance et avançons ensemble.

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