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La privatisation des Aéroports de Paris (ADP), votée au Parlement sous l’impulsion du gouvernement au mois d’avril, est devenue un symbole. Celui de décennies de bradage des trésors nationaux, de grandes entreprises publiques bénéficiaires et championnes dans leur domaine.

Ce jeudi 13 juin, a débuté la collecte officielle des soutiens à l’organisation d’un référendum autour d’une loi affirmant le caractère de « service public national » d’ADP, pour empêcher la disposition de la loi Pacte votée par l’Assemblée macroniste. Les bugs à répétition n’ont pas découragé des dizaines de milliers de citoyens de signer, dès le premier jour, la consultation organisée par le ministère de l’Intérieur.

Pour cela, il faut atteindre en l’espace de neuf mois, soit d’ici le mois de mars 2020, dix pourcents du corps électoral signant publiquement le soutien au Référendum d’initiative partagée (RIP). Autrement dit, la mobilisation de 4.717.396 électeurs, qui enclencherait ce processus pour la première fois dans l’histoire de notre pays.

Derrière ADP, c’est toute la logique de privatisation qui peut être dévoilée pour ce qu’elle est : une vente à perte de mastodontes qui sortent du giron du contrôle public pour entrer dans celui du profit court-termiste des gros actionnaires. Après les grandes banques, l’industrie automobile, les télécoms, les fournisseurs d’énergie, et une multitude d’autres fleurons publics, dont la Française des Jeux aujourd’hui, le temps est venu de mettre en échec ces politiques mortifères. L’occasion est unique. La victoire serait belle.

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