Unir et vaincre: pour une organisation de combat (3/3)

Le dépassement du capitalisme comme horizon révolutionnaire 

 

Le mouvement social n’a jamais été aussi fort qu’en adoptant une grille de lecture unique, basée sur l’analyse scientifique des faits. C’est à partir de ce postulat qu’on établit le dépassement du capitalisme comme horizon révolutionnaire.

C’est d’ailleurs à ce titre qu’on qualifie le mouvement social de mouvement, car sa composition est en constante mutation en fonction des périodes et des contextes donnés. 

 

Prendre le pouvoir, c’est s’assurer de changer la vie des gens

 

Prendre le pouvoir, c’est s’assurer de changer réellement la vie des gens. Il est toujours aisé d’être dans la contestation parce qu’elle n’inquiète jamais le minoritaire d’avoir tort. 

Le rassemblement est à ce titre la réponse la plus adéquate à ce questionnement. Nous ne sommes pas des diseurs de bonne aventure, nous n’avons aucune assurance que le rassemblement du mouvement social donnera la victoire aux travailleurs mais nous savons que cette tactique est la plus efficace lorsque la bourgeoisie fait preuve d’une division singulière, tout du moins dans les débats qui secouent ses salons.

 

Le Capital à la croisée des chemins

 

En effet, l’affrontement idéologique entre libéralisme et nationalisme signifierait que le Capital est à la croisée des chemins et qu’il joue son sort en choisissant une destination. 

Rappelons une chose : la classe exploitante est parasite par définition, parce qu’elle ne produit rien et vit donc sur la plus-value créée par les travailleurs. Dans la mesure où le Capital est divisé quant à la présidence de nos destinées, l’opportunité de s’unir pour prendre notre fortune en main est historique.

 

Prendre le pouvoir pour bâtir le socialisme

 

S’assurer de la prise de pouvoir, c’est se donner l’occasion de bâtir les éléments à une société au bénéfice des travailleurs, c’est ce qu’on explique par le dépassement du capitalisme. 

La question n’est plus tant de savoir si le capitalisme est encore le meilleur des systèmes, la réponse est juste sous nos yeux.

Dans ce cas, il faut se demander par quoi on le remplace. La mauvaise foi affirmerait qu’en l’absence d’un modèle, rien n’est possible.

Pour autant que l’on sache, l’Histoire produit constamment des expériences de luttes qui peuvent être des modèles d’organisations sociales. 

Nous ne partons jamais de rien ni de nulle part. Bien sûr que cela demande une étude rigoureuse et critique avant d’émettre un jugement qui valide ou non notre impression, mais en faire l’économie est justement un gage d’hypocrisie.

Le point commun entre toutes les victoires sociales, de la plus locale à la révolution russe, a été l’unité des travailleurs face à la bourgeoisie ! 

 

Favoriser les dynamiques communes

 

En cela, l’idée d’un pacte collectif qui soude le mouvement social est la plus juste. Il faut faire le pari de l’organisation, il faut faire le choix du large rassemblement, il faut accepter un programme commun. 

Chaque parti, chaque syndicat, chaque association aura une vision nuancée de la visée révolutionnaire, permettons à ce que chacun puisse donner son avis.

Nous devons favoriser les dynamiques communes plutôt que les initiatives individuelles.

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