Au moins 500 soldats russes sont morts en Ukraine, reconnaît l’ambassadeur de Russie en France
Alexeï Mechkov, ambassadeur de Russie en France, interrogé sur BFMTV mercredi 9 mars, a reconnu qu’au moins 500 soldats russes sont tombés au combat en Ukraine en deux semaines.
Propagandes de guerre
Il y a quelques jours, l’administration US donnait une estimation de 2.000 à 4.000 soldats russes morts depuis le début de l’offensive, tandis que le gouvernement ukrainien annonçait avoir infligé des pertes allant de 4.000 à 6.000 soldats tués.
Il y a logiquement une guerre de communication et de propagande – laquelle n’est pas l’apanage de la puissance russe, vu le traitement pour le moins partial de ces dramatiques actualités produit et diffusé par les médias des milliardaires français.
La guerre est un massacre
Il n’empêche que ce sont de jeunes hommes, de jeunes femmes russes qui sont décédés lors des quatorze derniers jours et ce, a minima par centaines.
Ces jeunes hommes, ces jeunes femmes croyaient être accueillis en libérateurs par le peuple ukrainien. Ils ont déchanté, mis leur vie en jeu, jusqu’à la perdre.
“La guerre est un massacre de gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent bien mais ne se massacrent pas” écrivait Paul Valéry (1871-1945).
Le retour du tsarisme
Le plus effroyable, ici, est que la partie russe, dans les discours de ses dirigeants et les convictions de son peuple, considère les Ukrainiens comme ses frères et sœurs.
De jeunes gens sont envoyés à la mort en cet hiver 2022 pour recouvrer une partie de l’empire russe dont la perte a été imputée, par le président Vladimir Poutine dans son allocution du lundi 21 février, à Lénine lors de la Révolution soviétique.
Si besoin était, les méthodes et l’idéologie dominantes russes, qui sont celles de la grande bourgeoisie russe, démontrent que nous n’assistons pas au retour à la Guerre froide, mais à une ère antérieure faite d’obscurantisme et de barbarie. Le tsarisme et ses crimes inhérents sont de retour, plus d’un siècle après avoir été mis en pièces par les bolchéviques.