Des nervis d’extrême-droite s’attaquent à la guinguette angevine en plein concert [Communiqué]

Samedi 15 juin aux alentours de 21h30, la guinguette d’Angers, le Héron Carré, a été prise pour cible par des individus armés alors qu’un concert s’y tenait et que de nombreuses personnes profitaient du temps ensoleillé. Plusieurs témoins rapportent qu’il ne peut s’agir que de militants d’extrême-droite, et l’entreprise gestionnaire de la guinguette ne s’y trompe pas (voir communiqué en fin d’article).

Notons d’ailleurs que dans les caractéristiques d’un régime fasciste figure la constitution, encouragée et impunie, de groupes d’individus armés, faisant office de milices parapolicières ou paramilitaires. Organisés au sein de l’Alvarium bien que cette association a été dissoute, les nervis d’extrême-droite angevins ont plusieurs fois organisé des actions violentes à l’encontre de personnes engagées à gauche ou de passants identifiés comme tels.

Bénéficiant de la complaisance de la droite municipale dans la ville de Christophe Béchu, et du soutien de facto du Rassemblement National de Maine-et-Loire, les fanatiques armés d’Angers ne rêvent que d’une chose : dépasser leur condition groupusculaire bourgeoise pour organiser massivement des individus d’extrême-droite contre celles et ceux qu’ils considèrent comme leurs ennemis, personnes engagées à gauche, minorités et jeunes des quartiers populaires.

Un procès va avoir lieu, en appel, pour des violences perpétrées en juillet 2023 en centre-ville d’Angers par des nervis de l’Alvarium – l’organisation était déjà officiellement dissoute à ce moment-là – durant la séquence des émeutes urbaines qui, évidemment, ne concernaient pas le centre-ville.

Le communiqué du Héron Carré

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