Pourquoi l’intérêt général s’oppose à la livraison d’armes à l’Ukraine

C’est une position impopulaire, au sens « non-démagogique », qui est développée dans le présent article. Nous vous invitons à le lire jusqu’à sa conclusion afin de cerner les théories sous-jacentes à son argumentaire, pour ne pas en rester à son titre, bien que celui-ci résume son propos.

L’Ukraine, « rempart » de la démocratie ?

Depuis le 24 février 2022, l’Ukraine est confrontée à une guerre d’invasion orchestrée par le Kremlin, palais présidentiel de la Fédération de Russie où Vladimir Poutine exerce son pouvoir. Se rangeant unanimement du côté de la nation ukrainienne, les médias occidentaux travaillent intensément l’opinion publique de leurs pays respectifs depuis bientôt un an, à grands renforts d’images « choc » et d’arguments d’autorité reposant sur des ressorts émotionnels.

L’objectif poursuivi par les pouvoirs politiques, économiques et médiatiques en place dans les pays occidentaux est de ranger leurs populations civiles et armées derrière le président ukrainien Volodymyr Zelensky. L’Ukraine est alors considérée comme le « rempart » de la démocratie libérale [1] en première ligne face aux puissances « autocratiques » que seraient, pêle-mêle, la Fédération de Russie, la République Populaire de Chine et, par extension, les États-nations où vivent près des trois quarts de la population mondiale et qui ne s’alignent pas sur les positions européennes et nord-américaines [2].

L’ennemi qualifié de nazi

De part et d’autre de l’Ukraine, carrefour de ces deux mondes visiblement inconciliables, c’est à une propagande de guerre intensive que sont confrontées les classes populaires. Des deux côtés de cette frontière orientale, l’ennemi est réduit à un avatar du nazisme qui a ravagé l’Europe dans les années 1930 et 1940. Pour Vladimir Poutine, les dirigeants russes et les médias d’État, « l’opération spéciale » menée en Ukraine poursuit le but officiel de « démilitarisation » et « dénazification » du voisin [3]. Pour Volodymyr Zelensky et ses alliés, dont la version de l’histoire a pignon sur rue dans les médias dominants français, Moscou est dirigée par un furieux dictateur sombrant dans la folie meurtrière et destructrice, rappelant en filigrane Adolf Hitler [4].

Bien entendu, des arguments rationnels accréditent chacune de ces deux versions. L’Ukraine, dont il ne faut pas oublier qu’elle est le théâtre d’une guerre civile courant depuis 2013 et le coup d’État pro-occidental [5], a officiellement intégré dans son gouvernement [6, 7, 8], puis dans ses forces armées [9], des éléments ouvertement d’extrême-droite, qui font de Stepan Bandera une icône nationaliste, feignant d’ignorer qu’il fut l’un des principaux artisans de la Shoah par balles dans l’Ukraine de la Seconde Guerre mondiale. Le rapprochement insistant de Kiev auprès de l’Union Européenne (UE) et de l’Organisation du Traité Atlantique-Nord (OTAN) laisse entrevoir une volonté de militariser davantage un pouvoir hostile à la Fédération de Russie [10].

Vladimir Poutine, qui règne en despote depuis plus d’une vingtaine d’années sur la Russie [11], ne donne que bien peu de gages d’agir en libérateur. En exaltant le sentiment nationaliste auprès de sa population, en refusant toute contradiction de son exercice du pouvoir, quitte à humilier ses plus proches subordonnés [12] et en plaçant la milice privée Wagner, aux méthodes barbares avérées [13], en supplétif officiel de l’armée régulière russe sur le territoire ukrainien, M. Poutine agit objectivement en dictateur. La menace à peine voilée d’un usage de son lourd arsenal nucléaire qu’il a brandie à plusieurs reprises ces derniers mois [14] pèsent également dans la balance, soudant entre eux les membres de l’UE et de l’OTAN en soutien à l’Ukraine [15], effet inverse de celui qu’il espérait provoquer en faisant traverser la frontière à ses troupes.

Une analogie plus pertinente avec la Grande Guerre

Pourtant, quitte à verser dans l’analogie avec les événements du siècle dernier, la guerre russo-ukrainienne rappelle davantage la Première Guerre mondiale que la Seconde. Derrière les discours et les propagandes de guerre tordant le bras à l’Histoire, ce sont en réalité deux impérialismes capitalistes qui s’affrontent sur le champ militaire, avec bien moins de considération pour l’idéologie qu’au temps où l’Axe italo-germanique déclarait la guerre autant aux démocraties libérales qu’à l’Union soviétique, le marxisme étant l’ennemi le plus viscéral des fascistes et des nazis [16].

Comme lors de la Grande Guerre, une puissance impérialiste et capitaliste, s’estimant lésée par l’ordre mondial établi, déploie toutes ses ressources stratégiques dans une guerre militaire et politique dont l’issue aura un impact majeur sur l’influence planétaire de chacun des protagonistes. En 1914, l’Empire allemand, dont les dirigeants considéraient que la puissance coloniale ne correspondait pas à son rang [17], attaquait la Triple-Entente, composée de la Grande-Bretagne, la France et la Russie, elle-même constituée au tournant des XIXème et XXème siècles en opposition à la Triple-Alliance entre l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie et l’Italie [18].

La logique même du capitalisme est à l’œuvre

Naturellement, les protagonistes, les rapports de force entre eux et les configurations géostratégiques s’avèrent radicalement différents dans les années 2020. Néanmoins nous pouvons tirer aujourd’hui les enseignements d’un épisode de l’histoire contemporaine mondiale aux similitudes nombreuses avec la présente situation. C’est la logique même du capitalisme, transformant tout en marchandise et colonisant chaque espace et chaque temps atteignable par l’Homme, qui précipita la guerre en 1914. C’est la volonté d’humiliation du vaincu [19], gravée dans le Traité de Versailles de 1919, qui précipita la prise de pouvoir en Allemagne de la folie vengeresse et exterminatrice en 1933.

C’est également la logique impérialiste du capitalisme, qui – faut-il le rappeler ? – triomphe en Russie depuis trente ans, qui a précipité à la fois la lente mais ferme dérive dictatoriale du Kremlin post-soviétique, l’opposition frontale à une OTAN qui, à en croire Vladimir Poutine lui-même, a refusé d’accueillir en son sein la Fédération de Russie au début des années 2000 [20] mais qui – l’OTAN – s’est peu à peu étendue jusqu’aux frontières russes, puis la guerre. Sous le titre euphémique d’opération spéciale, en février 2022, les troupes russes ont envahi l’Ukraine elle-même déstabilisée par un coup d’État antérieur faisant les affaires de Washington et entraînée de force dans la zone d’influence des États-Unis d’Amérique [5].

La fourniture d’armes lourdes en question

Près d’un an après le début de l’invasion, grandit en France et dans toutes les puissances occidentales, largement dominées par les USA, la question de la livraison d’armes lourdes à l’Ukraine de M. Zelensky [21]. De fait, l’Occident lui fournit d’ores et déjà, depuis de longs mois, un soutien financier, logistique et lui assure une livraison d’armes dites « défensives » [22, 23], telles que les fameux canons CAESAR – acronyme de Camion équipé d’un système d’artillerie – depuis l’hexagone. Aujourd’hui, la tension monte d’un cran entre Washington et Moscou avec la livraison, opérée, prévue ou envisagée, de chars d’assaut lourds ainsi que d’avions de chasse – en France, il est notamment fait référence aux chars Leclerc [24] ainsi qu’aux avions multirôle Mirage 2000 [25], produits respectivement par Nexter et Dassault ; la République fédérale allemande a quant à elle annoncé mercredi 25 janvier 2023 la livraison de chars Leopard 2 à l’Ukraine [26].

Or, c’est à l’aune de la qualification du conflit russo-ukrainien en guerre impérialiste qu’il nous faut traiter la question de la livraison d’armes aux forces commandées par M. Zelensky. Pour reprendre les termes de la problématique qui nous anime dans cet article, cela conviendrait-il à l’intérêt général ?

Encore devons-nous nous entendre sur la définition de l’intérêt général. Il ne s’agit là nullement d’une simple agrégation des intérêts particuliers de chaque individu, chaque groupe, chaque classe sociale, dont la formule ne saurait être résolue tant ceux-ci sont distincts, différents et divergents. Si nous acceptons la notion d’intérêt général, c’est sous la forme des intérêts communs à l’humanité et, par extension, à la population française.

Une définition de l’intérêt général

Ces intérêts communs, qu’ils s’expriment par le respect de notre environnement naturel, par l’accès effectif de toutes et tous aux droits de s’alimenter, de se loger, d’être soigné sans distinction aucune, par la mobilisation en faveur de la justice et de l’égalité sociales ou encore par le travail d’information où les lignes éditoriales ne sont pas niées derrière le faux nez de la neutralité mais assumées pour faire vivre le débat contradictoire, sont avant tout les intérêts de la majorité de la population, c’est-à-dire les intérêts des classes populaires.

Si l’intérêt général existe en tant que tel, c’est en tant qu’intérêt général de la majorité sociale, celle qui est dépourvue de capital, celle condamnée sous le capitalisme à vendre sa force de travail comme seul moyen de subsistance, celle qui a intérêt à ce que la coopération et l’émulation collective sans oppression supplantent la concurrence et la compétition de chacun contre tous. De fait, il rentre en contradiction majeure, en opposition antagonique avec l’intérêt particulier de la classe dominant le système capitaliste, celle qui détient le capital, qui confisque la valeur une fois créée par « ses » employés, qui nourrit en permanence par sa cascade de vassaux, lieutenants et sous-officiers la propagande ruisselante selon laquelle il n’est point de salut en-dehors de l’ordre établi.

Cette confrontation entre l’intérêt général et l’intérêt particulier de la classe capitaliste est logiquement devenue le principal moteur de notre civilisation depuis la prise de pouvoir de la bourgeoisie marchande sur la noblesse, selon les nations du XVIIème au XIXème siècle. Depuis deux cents ans, l’hégémonie du capitalisme comme système de production principal à travers le monde n’aura souffert que de parenthèses, et sa classe dominante mène une guerre incessante contre le reste de l’humanité pour maintenir et développer ses pouvoirs. Avec pour principe cardinal la marchandisation de toute ressource, de toute parcelle, afin de tirer de toute activité une plus-value qui leur revient, les capitalistes ont intérêt à diviser pour régner et font leurs meilleures affaires en période de guerre.

L’engrenage de la guerre et son expansion

Une fois intégrées ces considérations de premier ordre, la guerre russo-ukrainienne apparaît pour ce qu’elle est, le produit d’un long processus [27] et non une rupture avec une quelconque prospérité mondiale. Pourquoi l’intérêt général s’oppose à la livraison d’armes à l’Ukraine ? Pas uniquement, que l’on ne se méprenne pas, en raison des menaces d’usage d’armes atomiques par le rappel peu subtil de la part des dirigeants de leurs capacités militaires, qu’il s’agisse de M. Poutine ou de Jean-Yves Le Drian quand celui-ci était encore ministre des Affaires étrangères – et une figure importante pour les forces armées en tant qu’ancien ministre de la Défense – de la République française [28].

L’intérêt général s’oppose à la livraison d’armes à l’Ukraine par la France, l’Allemagne ou les États-Unis parce que cette action s’inscrit de facto dans l’engrenage de la guerre impérialiste et de son expansion. Les travailleuses et travailleurs n’ont rien à y gagner. Ils ont à y perdre la vie. Le mouvement socialiste a longtemps et unanimement prôné la paix universelle fondée sur la justice sociale, avant le schisme entre les sociaux-démocrates ayant voté les crédits de guerre en France [29] et en Allemagne [30] à l’aube de la Grande Guerre et les communistes ayant refusé d’appuyer le basculement, dans la guerre totale, d’une société dont les deux Révolutions industrielles avaient fait progresser exponentiellement et effroyablement la puissance de feu militaire [31].

« Guerre à la guerre ! » et ses suites

Les forces de paix en France sont les héritières de Jean Jaurès, dirigeant socialiste qui milita pour le pacifisme jusqu’à son dernier souffle [32], et des associations d’anciens combattants de la Grande Guerre, qui ôta en quatre années la vie de 27% des hommes de 18 à 27 ans [33]. Néanmoins, une fois la guerre déclarée, les slogans pacifistes ne suffisent plus. En poussant plus avant le traditionnel « Guerre à la guerre ! » cher à Jean Jaurès et au mouvement socialiste [34, 35], Vladimir Ilitch Oulianov dit Lénine écrivît un projet de résolution présenté à la conférence de Zimmerwald, qui réunît des délégués socialistes de nombreux pays d’Europe du 5 au 8 septembre 1915, que l’on peut résumer par la formule suivante : « Transformer la guerre impérialiste entre les peuples en une guerre civile des classes opprimées contre leurs oppresseurs » [36].

La suite de ces propos, bien que connue des militants révolutionnaires des quatre coins de la Terre, mérite d’être rappelée : en 1917, les soldats russes envoyés au front à des milliers de kilomètres de chez eux retournent leurs fusils contre leurs propres officiers [37, 38]. La base des forces armées russes parvient à mettre un terme à la participation active de leur nation dans la guerre impérialiste, à retourner en leur pays et enfin avec leurs camarades de « l’arrière » à y procéder à une première Révolution, en février, pour renverser le Tsar Nicolas II et destituer la noblesse de ses pouvoirs [39], puis à une seconde, en octobre, enclenchant un processus d’établissement d’un État socialiste d’inspiration marxiste durant lequel les grands moyens de production sont collectivisés et les propriétaires bourgeois, expropriés [40].

L’État français est d’ores et déjà cobelligérant

Bien que régulièrement convoquée par les médias dominants occidentaux pour qualifier le Kremlin d’aujourd’hui [41], Vladimir Poutine s’inscrit en rupture avec la figure de Lénine, l’actuel président de la Fédération de Russie reprochant notamment au meneur bolchevique du début du XXème siècle d’avoir été « l’auteur et l’architecte » de la nation ukrainienne [42]. M. Poutine se voit davantage en héritier de l’empire tsariste, de par sa vision nationaliste très éloignée de l’attachement du premier dirigeant soviétique à l’internationalisme prolétarien. En outre, le chef du Kremlin a amplement favorisé l’émergence d’une bourgeoisie nationale, fréquemment qualifiée en France d’oligarchie [43] pour mieux marquer une distinction factice avec une classe capitaliste française tout aussi avide d’accumulation, belliqueuse et profiteuse de guerre que son homologue russe.

Les gouvernants français ont beau s’en défendre vertement, notre État est partie prenante de la guerre russo-ukrainienne et, de fait, cobelligérant du conflit de par son soutien armé à l’Ukraine. Le manichéisme, réduction des parties prenantes de la guerre en camps « du bien » et « du mal », du traitement médiatique dominant en France n’a pas sa place dans les faits, ni dans la recherche de l’intérêt général humain, laquelle réside en une ligne de crête entre propagande libérale ou conservatrice et complotisme antiscientifique, prospérant par la grossièreté des versions officielles répandues à heures de grande écoute.

Oser dire « Non »

Parce que toute arme a pour objectif ultime de détruire et tuer, si les efforts des travailleurs de France nourrissent l’arsenal de guerre ukrainien, seuls les marchands d’armes français en sortiront gagnants, mais certainement pas les travailleurs ukrainiens ou russes envoyés en première ligne. « On croit mourir pour la patrie, on meurt pour des industriels » écrivait Anatole France, passée la boucherie de la Grande Guerre [44]. Et d’ajouter : « Ces maîtres de l’heure possédaient les trois choses nécessaires aux grandes entreprises modernes : des usines, des banques, des journaux. Michel Corday (romancier français, auteur des Hauts Fourneaux, NDLR) nous montre comment ils usèrent de ces trois machines à broyer le monde. »

Un siècle plus tard, il appartient toujours aux peuples, aux travailleuses et aux travailleurs, de ne pas nourrir ces « machines à broyer le monde ». Au-delà des comportements individuels, il appartient à tout un chacun de partager dans son entourage le refus du manichéisme et de s’engager collectivement pour oser refuser l’engrenage de la guerre, oser dire « Non au choix insensé de l’escalade militaire en Ukraine », comme y appelle courageusement le Mouvement de la Paix [45].

Références

[1 : https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/opinion-la-bataille-de-loccident-a-commence-1399616 ]

[2 : https://legrandcontinent.eu/fr/2022/09/20/le-non-alignement-nouveau-levier-de-negociation-des-brics/ ]

[3 : https://www.ladepeche.fr/2022/02/24/conflit-russie-ukraine-demilitarisation-e-denazification-de-lukraine-comment-poutine-a-justifie-loperation-militaire-10131026.php ]

[4 : https://www.lindependant.fr/2022/06/09/guerre-en-ukraine-quelquun-a-t-il-parle-avec-hitler-pendant-la-seconde-guerre-mondiale-le-president-polonais-tacle-violemment-poutine-10348126.php ]

[5 : https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-le-yeti-voyageur-a-domicile/20140311.RUE9766/le-coup-d-etat-ukrainien-a-bien-ete-pilote-par-les-etats-unis-la-preuve.html ]

[6 : https://information.tv5monde.com/info/ukraine-les-ultra-nationalistes-en-question-51117 ]

[7 : https://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMAnalyse?codeAnalyse=2291 ]

[8 : https://fr.wikipedia.org/wiki/Gouvernement_Iatseniouk_I ]

[9 : https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2022/03/23/qui-sont-les-soldats-du-regiment-azov-accuses-d-etre-les-neonazis-de-l-armee-ukrainienne_6118771_4355770.html ]

[10 : https://www.la-croix.com/Monde/Ukraine-Otan-histoire-dun-rapprochement-2022-01-11-1201194222 ]

[11 : https://www.lefigaro.fr/debats/2007/04/26/01005-20070426ARTFIG90034-comment_vladimir_poutine_orchestre_le_nouveau_despotisme_russe.php ]

[12 : https://www.youtube.com/watch?v=n03z_lnY-Qg ]

[13 : https://reporterre.net/Wagner-l-alliance-du-crime-et-de-la-destruction-des-ecosystemes ]

[14 : https://www.lepoint.fr/monde/vladimir-poutine-met-en-scene-sa-menace-nucleaire-27-10-2022-2495469_24.php ]

[15 : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/geopolitique/geopolitique-du-lundi-16-mai-2022-3840591 ]

[16 : https://www.cairn.info/histoire-de-l-allemagne–9782130537397-page-84.htm ]

[17 : https://www.cairn.info/revue-relations-internationales-2005-3-page-25.htm ]

[18 : https://www.assistancescolaire.com/enseignant/elementaire/ressources/base-documentaire-en-histoire/triple-alliance-et-triple-entente-fde07hi06i01 ]

[19 : https://www.linternaute.fr/actualite/guide-histoire/2614177-le-traite-de-versailles-l-humiliation-allemande-de-1919/ ]

[20 : https://www.lepoint.fr/monde/le-jour-ou-poutine-voulait-integrer-l-otan-24-11-2021-2453563_24.php ]

[21 : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/geopolitique/geopolitique-du-jeudi-26-janvier-2023-2230572 ]

[22 : https://www.tf1info.fr/international/guerre-en-ukraine-russie-cessez-le-feu-soutien-militaire-occidental-chars-le-point-sur-la-situation-vendredi-6-janvier-2244098.html ]

[23 : https://www.lemonde.fr/international/article/2022/10/01/la-france-prepare-la-livraison-de-nouveaux-canons-caesar-a-l-ukraine_6143991_3210.html ]

[24 : https://www.rfi.fr/fr/europe/20230127-pourquoi-la-france-h%C3%A9site-%C3%A0-livrer-des-chars-leclerc-%C3%A0-l-ukraine ]

[25 : https://www.bfmtv.com/international/guerre-en-ukraine-pourquoi-la-france-hesite-a-fournir-des-mirage-2000-a-kiev_AN-202301270494.html ]

[26 : https://www.nouvelobs.com/monde/20230125.OBS68738/c-est-quoi-les-chars-leopard-2-que-l-allemagne-va-livrer-a-kiev.html ]

[27 : https://www.sudouest.fr/international/europe/ukraine/avant-la-guerre-en-ukraine-tchetchenie-georgie-crimee-donbass-syrie-30-ans-de-guerres-menees-par-la-russie-9470657.php ]

[28 : https://www.bfmtv.com/international/ukraine-le-drian-rappelle-a-poutine-que-l-alliance-atlantique-est-aussi-une-alliance-nucleaire_AD-202202240685.html ]

[29 : http://lhistoireenrafale.lunion.fr/2014/08/05/5-aout-1914-les-credits-militaires-votes-en-france/ ]

[30 : https://fr.wikisource.org/wiki/D%C3%A9claration_au_Reichstag_contre_le_vote_des_cr%C3%A9dits_de_guerre ]

[31 : https://www.cairn.info/revue-guerres-mondiales-et-conflits-contemporains-2016-4-page-67.htm ]

[32 : https://www.lexpress.fr/culture/jaures-le-pacifiste-europeen-victime-de-la-guerre-qu-il-voulait-empecher_1562814.html ]

[33 : https://www.nonfiction.fr/article-3965-la_france_en_1940__pourquoi_la_defaite_.htm ]

[34 : Jean Jaurès La paix menacée (1903-1906) Volume 2 de Œuvres de Jean Jaurès, Max Bonnafois Rieder éd. 1931 p. 342 ]

[35 : Charles Rappoport, Daniel Lindenberg Jean Jaurès: l’homme, le penseur, le socialiste, Anthropos, 1984 p. 247 ]

[36 : https://www.marxists.org/francais/lenin/works/1915/08/vil19150820.htm ]

[37 : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/la-marche-de-l-histoire/septembre-1917-les-mutins-russes-de-la-courtine-4509802 ]

[38 : https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/creuse/il-y-100-ans-plusieurs-milliers-soldats-russes-se-mutinaient-au-camp-courtine-creuse-1321557.html ]

[39 : https://www.universalis.fr/encyclopedie/revolution-russe/2-la-revolution-de-fevrier-1917-et-la-chute-du-tsarisme/ ]

[40 : https://www.retronews.fr/cycle/revolution-bolchevique-doctobre-1917 ]

[41 : https://www.bfmtv.com/international/asie/russie/100-ans-de-la-fondation-de-l-urss-comment-poutine-mobilise-le-passe-sovietique-contre-l-ukraine_GN-202212300003.html ]

[42 : https://www.sciencespo.fr/ceri/fr/content/dossiersduceri/lenine-est-il-l-auteur-et-l-architecte-de-l-ukraine-comme-le-dit-poutine ]

[43 : https://www.lesechos.fr/monde/dossiers/la-grande-famille-des-oligarques-russes-1775289 ]

[44 : https://infoscope.live/2022/03/04/on-croit-mourir-pour-la-patrie-on-meurt-pour-des-industriels-texte-integral-de-la-lettre-danatole-france/ ]

[45 : https://www.mvtpaix.org/wordpress/la-france-doit-dire-non-au-choix-insense-de-lescalade-militaire-en-ukraine/ ]

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