2025 : Une année qui commence sur les chapeaux de roue

  • Pete Hegesth fais la moue

    Si on m’avait dit qu’un nazi alcoolique divulgerait des informations, classées secret défense, sur des interventions état-uniennes au Yémen je ne l’aurais pas cru il y a encore 6 mois. C’est un post Instagram qui a attiré mon attention sur ce sujet. Je me suis alors posé plusieurs questions : qui est cette personne qui passe sur Fox News ? Comment a-t-elle divulgué des plans stratégiques ? Et enfin : c’est quoi ces tatouages immondes ? L’homme, un mascu bien toxique La première réponse m’a permis de découvrir que j’étais en face de Pete Hegseth, rien de moins que le secrétaire à la Défense américaine, équivalent aux USA de notre ministre des Armées. Castaner peut aller se rhabiller avec les photos de lui en boite de nuit. Cette photo est prise lors d’une soirée festive, à l’occasion d’un Nouvel An pendant qu’il était chroniqueur sur Fox News. Il ne semble d’ailleurs pas que les frasques de Pete avec l’alcool s’arrêtent là.   Son dernier fait d’armes est d’avoir partagé, sur l’application de messagerie grand public et non-cryptée Signal, des plans d’opérations de frappes aériennes au Yémen, sympa l’ambiance.  En fouillant un peu j’ai découvert que ce joyeux personnage a reconnu avoir versé 50 000 $ à une femme qui l’accusait de viol . Notre confrère outre-Atlantique cite d’ailleurs l’avocat de Pete Hegseth, qui a déclaré que son client était « visiblement en état d’ébriété » au moment des faits. Sa propre mère lui avait envoyé un mail en 2018 pour l’accuser de maltraitance envers les femmes. Elle est revenue depuis sur ses propos et dit s’être excusée auprès de lui.  Donc pour résumer le post Instagram initial, le secrétaire à la Défense des Etats-Unis envoie par message non-sécurisé les plans d’une frappe aérienne au Yémen, menaçant la sécurité des militaires sur place. Idiocracy devient bien trop vite une prophétie à mon goût.  On note au passage que le Pentagone a informé son administration par mail le 18 mars sur les risque de l’utilisation de Signal pour des informations classifiées.  Un relent de nazisme Ce portrait d’un éminent membre de l’administration Trump pourrait s’arrêter là, mais non car tout cela n’était que l’amuse bouche d’un personnage bien plus sombre encore. J’ai interrogé ses tatouages, vous vous en souvenez ?  Voici la couverture d’un livre écrit par Pete, où l’on peut voir quelques-uns de ces tatouages. Les érudits n’y verront que le début du manuscrit original de la Constitution des Etats-Unis d’Amérique. Beaucoup d’autres ne devinent que deux mots dont le premier n’est pas identifiable. Moi je lis naïvement “WeiBe People”, impression partagée par certains germanophones. Sachant que weiẞe signifie blanc en Allemand, le tatouage laisse entendre deux niveaux de lecture : “nous, le peuple” ou “personnes blanches” ? Après quelques recherches, on découvre que Hegseth est bardé de tatouages qui pour beaucoup semblent avoir plusieurs sens. Les excuses de ses défenseurs sont souvent fondées sur son christianisme, son patriotisme ou son amour des Croisades.  Les tatouages numéro un et deux sont respectivement la croix de Jérusalem et une devise des templiers, en-dessous du drapeau états-unien. Difficile de rappeler aux “patriotes” que cette période de l’histoire n’a rien d’héroïque ; massacrer et piller n’ont jamais eu de justification louable.  Le tatouage du drapeau américain soulève de nombreuses questions car il ne correspond pas au drapeau historique des 15 Etats fondateurs. Certains indiquent qu’on peut y voir un 88 pour HH ou “Heil Hitler”. Le dernier tatouage est le blason et la devise du régiment militaire où il a été major, expérience militaire qui lui vaut aujourd’hui d’être secrétaire à la Défense des USA. Cette devise, c’est aussi le titre d’une chanson du groupe 100 demons dont le chanteur Pete Morcey poste sur instagram avec le hashtag skinhead, étrange coïncidence.  Le symbolisme de L’extrême droite  Pour peu qu’on se renseigne sur l’extrême-droite, on découvre assez vite que c’est un courant de pensée qui aime, voire adore les symboles. L’exemple le plus connu est la svastika, qui n’est pas un invention du petit moustachu, mais un symbole très utilisé dans la culture asiatique pour représenter la vie, notamment chez les hindous.  L’appropriation des symboles par l’extrême-droite n’est donc pas nouvelle, aujourd’hui sa fascination se tourne plutôt vers les signes vikings ou celtes.  Au vu du basculement idéologique en cours dans notre société et du glissement de la fenêtre d’Overton, qui rend acceptable l’abominable, il paraît important de comprendre et connaître ces symboles afin de mieux identifier certains discours… et surtout ne pas se faire berner par ce que les anglo-saxons appellent des dog whistle, procédé justement défini par WIkipedia comme “un propos politique qui semble anodin au grand public mais adresse un message spécifique à un groupe ciblé pour en obtenir le soutien sans provoquer d’opposition par ailleurs”. Nous avons vu pourquoi Pete Hegseth était un personnage inquiétant et potentiellement nuisible pour la société entre violences sexistes et sexuelles et alcoolisme, saupoudrés de ce que d’aucuns appellent patriotisme.  Cet homme a servi en Irak et quand on voit son dernier tatouage arborant le mot arabe kafir signifiant mécreants, cela nous laisse penser que nous avons à faire à un xénophobe. Son passé militaires et ses actes de maltraitance envers les femmes ne sont pas là pour nous rassurer.

  • « Bonjour l’asile », sorti le 26 février 2025 au cinéma, est un film impossible à résumer sans le trahir. Le synopsis officiel le présente ainsi : « Jeanne quitte quelques jours le stress de la vie urbaine pour aller voir sa grande amie Élisa, récemment installée à la campagne. Au cœur des bois voisins, un château abandonné, devenu tiers-lieu, foisonne d’initiatives collectives. Élisa aimerait s’y investir, mais entre biberons et couches lavables, elle n’en a pas le temps. Jeanne, militante des villes, n’y voit aucun intérêt. Quant à Amaury, promoteur en hôtellerie de luxe, il veut acheter le château. Tous trois convergent malgré eux vers ce lieu d’entraide et de subversion… Mais combien de temps cet asile d’aujourd’hui pourra-t-il résister à ce monde de fous ? » Le film aborde une multitude de thématiques : l’amitié, les tiers-lieux, l’action collective, la parentalité, le couple, l’appropriation capitaliste de la nature, les paradoxes militants… bref, ce qui nous rend névrotique. « Bonjour l’Asile » est surtout un divan moelleux de psy. Pourtant, au milieu de ces extravagances, la réalisatrice Judith Davis parvient à nous prendre par la main et nous entrainer dans une balade de gauche. Les acteur.ice.s du film sont les membres de la troupe L’Avantage du doute. On y retrouve notamment Mélanie Bestel, Judith Davis, Claire Dumas, Nadir Legrand et Maxence Tual, tous déjà vus dans Tout ce qu’il me reste de la révolution (2019), le premier film de Judith Davis, qui avait remporté le prix du jury au Festival du film francophone d’Angoulême et pourrait être le préquel de Bonjour l’asile. Pour les films, c’est Judith Davis la cheffe, mais la troupe joue également au théâtre, dans un collectif qui fonctionne de manière horizontale. Ils et elles sont actuellement en tournée pour présenter sa pièce Encore plus, partout, tout le temps. Un film qui célèbre le collectif Autant par celles et ceux qui le portent que par son message, Bonjour l’asile nous rappelle l’importance du collectif. Dans la présentation de leur troupe, l’introduction débute par « La création de notre groupe répond tout d’abord à une nécessité, politique au sens large, que nous partageons, celle d’appartenir à un collectif. ». Dans le film, les autres prennent toutes les formes de nos névroses, ielles sont l’objet de nos désordres et de nos bouleversements mais c’est grâce aux autres que l’on se libère et aussi par eux que l’on crée. On peut se demander comment un tel film a pu être financé, tant il tranche avec l’ambiance pré-fasciste actuelle. Mais si, dans le clair-obscur, naissent les monstres, des anges aussi peuvent voir le jour…Et « Bonjour l’asile » en est un assurément !Alors que les budgets des services publics sont rabotés et que les établissements publics comme les associations peinent à survivre, Bonjour l’asile est un produit de l’exception culturelle française. Le Centre national du cinéma (CNC), créé en 1946 pour garantir « l’unité de conception et de mise en œuvre de la politique de l’État dans les domaines du cinéma et des autres arts et industries de l’image animée », ainsi que Canal+ et la région Bretagne, ont soutenu ce projet avec un budget de près de deux millions d’euros. La critique a été globalement élogieuse. Mais du côté de la distribution, ça coince. UFO Distribution n’a pas réussi à imposer le film dans les grands réseaux. À Paris, il n’a été projeté que dans cinq salles (dont un UGC) et, sur l’ensemble du territoire, il n’a tenu qu’un mois environ. Un miroir tendre de nos contradictions Pour un militant·e de gauche, voir ce film fait du bien. Judith Davis parvient à parler de l’engagement sans morale, sans accabler, sans prêche.Elle nous rappelle à chaque instant que nous ne sommes pas seul·es dans nos luttes, ni dans les ambivalences et les contradictions de ces mêmes luttes : On milite pour l’émancipation des travailleur.se.s, mais on s’auto-exploite dans sa vie privée. On prône l’écologie et l’égalité, mais dans son couple, on installe les rapports de force. Le film met en lumière l’absurdité des rôles que nous jouons : la grande bourgeoise qui se tartine de crème hors de prix, le nouveau riche terrorisé à l’idée de retomber dans sa classe sociale d’origine, la mère de famille écolo qui prône l’autogestion et s’épuise à tout gérer seule. Bonjour l’asile salue nos névroses de gauche en nous tendant un miroir moqueur mais toujours avec bienveillance. Finalement, le personnage qui semble le plus équilibré est Cindy, incarné par Simon Bakhouch, dont le genre n’est jamais mentionné. Cindy est joyeux·se, intelligent·e, bienveillant·e, capable de poser des limites et de prendre du recul. On voudrait tou.te.s être Cindy. Un asile fictif, mais inspirant Le tiers-lieu, nommé HP (Hospitalité Permanente), pourrait sembler caricatural : les hommes en pleine déconstruction s’entraînent à dire le mot vulve et à se câliner sans se taper le dos, les réunions où la « boisson de l’amitié » ressemble à une potion de sorcière, ou encore les rituels de communication qui passent par un arbre, Grosse Mamma, à qui l’on confie ses pensées après un shooter de vodka. Mais loin d’être moqué, cet espace est célébré. C’est un refuge où chacun trouve sa place, où l’on apprend sans jugement, loin des dogmatismes. On y vit heureux… mais pas à l’abri des promoteurs immobiliers. Malheureusement, l’HP n’existe pas. Mais on ressort du film avec l’envie d’y faire une pause de six mois. Il reste encore quelques salles où le film est projeté : courez le voir, emmenez vos potes de droite, riez ensemble, et ressortez plein d’énergie et d’idées pour lutter et faire société autrement. Dans la joie.

  • Mayotte est une île de l’océan indien, située entre Madagascar et l’Afrique, île la plus à l’Est de l’archipel des Comores, elle ne mesure que 374km² mais est le théâtre de bien des aventures. Guerres de pouvoirs, réalité historique remaniée pour correspondre aux intérêts des élites coloniales, Mayotte et sa population sont le fruit d’une histoire complexe que nous ne saurions résumer en un seul article. Mais pour mieux comprendre les enjeux actuels de ce territoire il faut regarder en arrière et porter un regard critique sur la colonisation et l’impérialisme français. I- Mayotte, une guerre coloniale au service des plus riches Mayotte est devenue colonie française en 1841 à la suite de sa vente par le sultan Andriantsoly (Sultan de Mayotte de 1832 à 1843). C’est un point stratégique très convoité par les européens à l’époque en raison de sa localisation sur la route commerciale des Indes1. Le 9 décembre 1846, une ordonnance royale portant sur l’abolition de l’esclavage est promulguée à Mayotte. Appliquée en 1848, elle provoque une fuite des maîtres des plantations et de leurs esclaves obéissants, qui espèrent trouver ailleurs des terres à mettre en valeur sans cette contrainte. La France va utiliser l’île pour prendre le contrôle de l’ensemble de l’archipel des Comores. Alors que les quelques familles régnantes de l’Archipel, souvent liées entre elles par le sang, se disputaient le droit de mener la destinée du pays (Elbadawi, 2001), la France en profita pour conclure des accords avec les différents puissants. «Les sultans ont vendu leurs îles, même s’ils ont été le plus souvent les victimes de ruses de la part du colonisateur», d’après l’historien Mahmoud Ibrahim (ibid.). A la suite de cette guerre intestine dite des Sultans Batailleurs, les sultanats de la Grande Comore, Mohéli et Anjouan deviennent des protectorats2 sous la direction du gouverneur de Mayotte en 1886, tandis que Mayotte, quant à elle, garde son statut de colonie3.  Après cela, Mayotte connaîtra de nombreuses difficultés, vidée de sa population dû aux pillages et à la fuite des maîtres, elle sera rattachée avec le reste de l’archipel à l’administration Malgache. Noyée dans l’immense gouvernement français de Madagascar, elle échappera aux difficultés rencontrées par les autres colonies pendant l’apogée coloniale française de 1930 (Contributeurs au projet Wikimédia, 2025e). Le vent des indépendances qui souffle dans les colonies françaises d’Afrique conduit Paris, en 1946, à rattacher Mayotte aux autres îles des Comores sous un statut de Territoire d’Outre-mer (T.O.M), ayant pour chef-lieu Dzaoudzi4. Par la suite, le référendum constitutionnel comorien de 1958 a lieu afin de permettre à la population de se prononcer sur la constitution de la Vème République visant notamment à faire du territoire des Comores un pays membre de la Communauté française. Le projet soumis à référendum reçoit une large majorité des suffrages. En effet, les élites locales favorables à l’indépendance considèrent que les Comores ne sont pas prêtes pour cette dernière car économiquement non autosuffisantes. Cette nouvelle constitution permet cependant d’obtenir une autonomie non négligeable.  En 1974 un nouveau référendum est organisé par la France dans l’archipel des Comores: «Souhaitez-vous que le territoire des Comores devienne indépendant ?». Ce référendum initialement prévu pour être interprété pour l’ensemble de l’archipel sera finalement comptabilisé île par île pour servir les intérêts de la France. En effet, sur l’ensemble de l’archipel, près de 95% des votants demandent l’indépendance mais si le compte se fait de manière différenciée, à Anjouan, Grande Comore et Mohéli, plus de 99% de la population s’exprime pour l’indépendance; à contrario, à Mayotte, 63% de la population se positionnent contre l’indépendance des Comores. Des négociations commencent à Paris pour savoir si Mayotte doit rester française ou non, mais en octobre 1975, l’Organisation des Nations Unies (ONU) reconnaît l’État comorien dans les limites définies avant 1975, mettant un point final à la négociation laborieusement ouverte. Malgré cette décision, la France garde la main mise sur Mayotte et organise un référendum spécial le 8 février 1976 où les habitants de Mayotte confirment encore plus massivement leur premier vote avec plus de 90 % contre l’indépendance. Le parlement français entérine les votes mahorais le 24 décembre 1976 et Mayotte devient une collectivité territoriale au statut provisoire initialement prévu pour cinq années. L’assemblée générale des Nations unies et l’Union africaine5 condamnent et menacent la France sans succès. Entre 1977 et 1978, une intervention de couverture militaire est organisée. Mayotte devient une base militaire française pour justifier ses interventions dans la région jusque-là délaissée. En 1979, le parlement étend pour une nouvelle période quinquennale le statut de la collectivité de Mayotte, qui se voit dotée d’un statut spécial et un peu bricolé de « collectivité d’outre-mer à statut particulier ». Au début des années 2000, le gouvernement Chirac et Jospin concoctent un calendrier pour la marche progressive de Mayotte vers le statut de Département d’Outre-mer. Mayotte deviendra département français en 2011 suite à un référendum en 2009, mais cela ne lui octroie pas nécessairement les mêmes droits. Six exceptions demeurent sur le droit français à appliquer à Mayotte (impôts, propriété immobilière, droit du travail, etc.). II- Une départementalisation au service des colons La départementalisation a été porteuse d’espoir à Mayotte. Le roman national Mahorais s’est construit sur son particularisme vis-à-vis des autres îles de l’archipel.  Les élites locales comptaient parmi elles des Réunionnais et des Métropolitains dont l’intérêt était de faire de Mayotte une deuxième île de la Réunion (Idriss, 2014). L’histoire de Mayotte et de sa colonisation s’est structurée et se structure encore sur les bases d’une histoire bourgeoise, construite et façonnée de sorte à diviser les habitants de l’archipel (Gros, 2023 ; Idriss, 2014). Les Mahorais ne sont pas comme les comoriens et n’ont rien à leur envier puisqu’ils ont la France à leur côté. Pourtant, la départementalisation de l’île en 2011 après un combat acharné de la part du Mouvement Populaire Mahorais et des élites locales n’a pas répondu aux attentes. En septembre 2011, les habitants de l’île descendent dans la rue pour protester et obtenir les mêmes aides qu’en Métropole Lire la suite

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